RE: Convenir avec être ou avoir
Bonjour,
Je travaille avec le bouquin Le Grand Livre de l’Orthographe Certificat Voltaire, et concernant le point sur le verbe CONVENIR, je m’emmêle les pinceaux.
Il est dit dans le livre de recourir à :
AVOIR pour signifier : être approprié à…, correspondre aux besoins, goûts, etc.
Exemple fourni : Pourquoi cette activité ne lui a-t-elle pas convenu ?
ETRE pour signifier : se mettre d’accord, décider, mais aussi admettre et reconnaître.
Exemple fourni : Elle est convenue de son erreur. (= Elle a reconnu son erreur)
Or, dans l’exercice d’application qui concerne cette règle, il figure pas mal de phrases qui me posent problème.
Celle-ci par ex. : 12. Ils ont convenu de leur étourderie. (elle est notée A = correcte)
Toute étonnée je suis en découvrant la correction, moi qui pensais la phrase incorrecte. J’ai appliqué leur règle énoncée plus haut de façon bête et méchante : « lIs sont convenus de leur étourderie » était la bonne réponse pour moi. Dans le sens : « ils ont reconnu, ils ont admis leur étourderie »
Pareil pour leur phrase « 13. L’hôtel dans lequel descendent ses collègues ne lui a pas plu. »
Pour moi, c’est le bon auxiliaire. Mais dans la correction, ils écrivent mot pour mot « 13. B (sont convenus). kamoulox….
Idem « 9. Nous avons convenu que ce rassemblement serait organisé à Paris ». Ils écrivent A, donc phrase correcte. Moi qui pensais encore une fois, que c’était « nous sommes convenus que le rassemblement serait organisé à Paris. » car ils prennent cette décision d’un commun accord.
Pour beaucoup de phrases, je ressens une sorte de confusion alors que c’était clair dans ma tête, maintenant ça ne l’est plus du tout !
Si jamais une bonne âme a le même livre que moi, et peut y jeter un oeil… ou alors éclaircir la chose car je crois que je vais devenir chèvre !
@Jean bordes
Je crois que la 17, 18, 19 sont fausses aussi ? Je veux bien admettre que les meilleurs livres peuvent faire des erreurs, mais quand on prétend décerner les certificats de maîtrise (parfaite) de la langue, on s’attend à plus de vigilance de la part des éditeurs.
J’ai dépensé de l’argent pour me procurer leur manuel « approuvé » par la « marque Voltaire », je ne m’attends pas à y voir des coquilles. J’ai vérifié à maintes reprises, j’ai même posté une demande d’aide ici.
Imaginons une autre personne, un adolescent, un adulte apprenant le français, ou une personne moins tenace, ou disposant de moins de ressources (matérielles ou humaines) elle aurait simplement corrigé bêtement son exercice, et toutes les corrections lui auraient perturbé sa compréhension.
