RE: « Ce que l’on » ou « ce dont on » recèle
Bonjour , d’après vous , dans une phrase décrivant par exemple le lien entre un artiste et ses pulsions , écrira-t-on « l’artiste couche en traits ce qu’il recèle de pulsions » ou « l’artiste couche en traits ce dont il recèle de pulsions » ?
Aucune des deux formulations ne m’écorche l’oreille …
Merci grand-maître affineur de Saint Marcelin d’avoir mis de l’eau dans votre vin – je ne me moque assurément pas , mais un soupçon d’humour point ne nuit à la maturation de la pensée .
J’ai à faire remarquer plusieurs choses , et déjà – quand je disais que l’on recèle de quantités de choses – qu’un sous-sol recèle de pétrole ( et non du pétrole comme il le serait dit avec un verbe transitif ) , ou de ressources minières ( et non des ressources ) , ensuite que receler d’abus , loin de ne « rien vouloir dire » , est inscrit dans le « Répertoire méthodique et alphabétique de législation de doctrine et de jurisprudence » page 29 , deuxième colonne , ligne 18 ) ( et je connais la différence entre un nom et un verbe – merci ) , enfin que Noureddine Zahi , Docteur d’Etat et chercheur en Sociologie , lauréat du grand prix Atlas de l’Ambassade de France , inspecteur de l’enseignement , écrivain et enseignant en philosophie , n’est pas homme à entacher ses écrits d' »erreurs » aussi grossières que celle que vous suggérez – ceci d’autant plus qu’il utilise « ce que » dans la foulée avec le verbe transitif dévoiler ; ma citation de lui n’est par ailleurs qu’une des 15 899 autres que google relève contenant « ce dont il recèle » … je vous laisse à imaginer ce qu’il en serait si j’avais tapé la même chose aux autres personnes non seulement de l’indicatif , mais également du conditionnel , subjonctif etc.
Quant à votre « Je ne sais pas si la phrase que vous citez relève de ce cas » , c’est botter en touche que de dire cela . Il suffit en effet de copier-coller la phrase que je cite avec le nom de son auteur dans votre moteur de recherche pour avoir instantanément le texte et le contexte… dois-je conclure que le fin mot de l’histoire ne vous intéresse pas vraiment en fait , alors que je vous imaginais volontiers en passionné enthousiaste ?

Ah ah, vous me faites marrer, merci !
Bon, que vous dire avec l’enthousiasme et la passion qui m’habitent, pour ne pas dire m’envahissent, sinon que je ne connais pas cette forme transitive indirecte, qu’elle n’est pas donnée par les « classiques » en ligne (Tlfi, Robert, Larousse, Usito), mais que si elle existe, alors, oui vous avez bien sûr raison, la correction du dont est incontestable.
(Pour le recéler d’abus, remis en contexte, ça donne : Il est aisé de comprendre combien ce pouvoir discrétionnaire du président pourrait recéler d’abus […], où l’on voit que receler est tout à fait transitif direct, que ce de n’est pas en lien avec le verbe pour introduire un COI, mais en lien avec le déterminant composé combien de qui dans la phrase originelle est détaché de son déterminé, mais avec lequel il est facile de le réunir : Il est aisé de comprendre combien d’abus ce pouvoir discrétionnaire du président pourrait recéler. C’est sans doute le cas des quelques 16 000 occurrences que vous avez trouvées, mais j’avoue que tout enthousiaste et passionné que je sois, je ne vais pas mener l’enquête, je vous en laisse le soin !)