RE: BRÛLER VIF
Bonjour,
J’ai trouvé dans un livre de David Grann (une traduction donc) la phrase :
« Il avait brûlé vifs ses enfants. »
Finalement, bien que « vif » soit un adjectif, ce pluriel me fait douter, car j’aurais bien fait une utilisation adverbiale de « vif » dans ce contexte. J’écris sans aucun doute « elles ont été brûlées vives », mais « il a brûlé vif ses filles » ne m’aurait pas choquée. Comme si « brûler vif » dans cette forme active était une forme figée. Il y a parfois des formulations avec l’adjectif grand qui sont un peu identiques, du style « ouvrir grand les fenêtres ».
Qu’en pensez-vous ?
Amicalement,
Karine
Bonjour,
Une nouvelle contribution sur ce même sujet, qui provient de L’Enfant, de Jules Vallès.
Chambaron vient de me rappeler les titres de l’auteur qui permettent de ne pas douter de ses choix orthographiques, mais on peut toujours suspecter une faute d’impression ou une évolution de la langue…
A la page 105 du format poche, il écrit : « … les lampions qui brûlent rouge dans la brume. »
Rouge est au singulier. Il est vrai que ce ne sont pas les lampions qui sont rouges, mais la couleur de la flamme…
Amicalement,
Karine
