RE: le terme qui détermine l’accord est explicité par un exemple / fonction de « en »
Bonsoir,
J’ai deux points à soumettre.
A) Le terme qui détermine l’accord est explicité par un exemple.
Quelle tournure vous semble la plus adéquate ?
– Si c’est un autre, moi par exemple, qui vais à Rome {…}
ou
– Si c’est un autre, moi par exemple, qui va à Rome {…}
B) Pouvez-vous m’expliquer la fonction de « en » dans cette phrase ?
– Les petites victoires en amènent de plus grandes
Merci pour vos réponses
Bonjour Ton,
A) le sujet réel étant un autre, il convient normalement de mettre le verbe à la troisième personne du singulier. Mais l’accord avec le sens (par syllepse), donc à la première personne, est sans doute admissible (le sens final étant si c’est moi qui vais à Rome). Personnellement cette tournure, bien que moins orthodoxe que l’autre, me paraît plus naturelle (entendre qui va après moi, même si le pronom est en incise, me heurte un peu les oreilles). Cela dit, pour concilier la correction grammaticale et ie ressenti à l’oreille, il suffirait d’inverser les termes : si c’est un autre qui va à Rome, moi par exemple, …
B) en est ici un pronom personnel, il remplace des victoires (comme dans des cerises, j’en ai mangé d’excellentes).
Bonjour Christian,
Merci de nouveau pour votre réponse.
Je pense comme vous pour le point A, les deux accords doivent être possibles.
Quant au point B, j’ai toujours un peu de mal avec le langage grammatical. C’est plus clair à présent.
Une remarque, « d’excellente » ne devrait-il pas être au pluriel ? Étant donné qu’il qualifie « cerises » ? 🙂
Tout à fait (pour excellentes), je venais juste de le corriger… 😎 (et d’ajouter quelques précisions à ma réponse).
Au temps pour moi Christian ! 😊
Merci pour vos précisions en plus. Effectivement, on peut très bien inverser les termes pour éviter toute ambiguïté, vous avez raison. Mais il est vrai que comme j’ai présenté la question, le doute subsiste. Mais du coup, je pense que l’accord avec « autre » est à privilégier. Mais il est possible d’insister sur « je » en faisant une syllepse comme vous l’avez souligné
