RE: le « e » exposant (ou er, es…) est-il en cap ou en bdc dans une phrase tout en cap ?
Bonsoir chers érudits de la typo,
L’abréviation de l’adj. numéral ordinal (1er, 2e EXTRAIT…) se met-il toujours en bdc même dans une proposition tout en majuscule ?
le Ramat dit clairement oui, mais j’avez-vous une autre référence française ?
Merci d’avance.
Je comprends votre question mais reconnais sécher à trouver la mention correspondante dans mes ouvrages de référence, Orthotypographie (Lacroux) et le Lexique (Imprimerie nationale).
En est-il besoin d’ailleurs ? On ne fait que se plier aux règles de cohérence typographique en général et à celles des lettres supérieures en particulier. Dans un passage en capitales, TROISIÈME s’abrègera donc 3ᴱ. En typo (très) soignée, on notera que « lettre supérieure » n’est pas équivalent à « exposant » : la première se situe légèrement plus bas par rapport au caractère.
Quand on ne peut former des caractères hauts (disons une forme de mode dégradé), on se contente de les laisser sur la ligne, mais le principe reste inchangé. Comme c’est souvent assez laid, et on comprend que beaucoup recourent au bdc.
