accord du participe passé avec le pronom adverbial EN
Bonjour,
Pouvez-vous me confirmer que nous écririons : « Une sensation de liberté telle que je n’en avais pas connu« , et non « Une sensation de liberté telle que je n’en avais pas connue » ?
Il me semble que la Bible Voltaire va dans ce sens en tout cas.
Amicalement,
Invariabilité du participe passé précédé de en : si « en » représente le COD
- Des cerisiers en fleurs, j’en ai vu beaucoup au Jardin botanique.
- Il y a de très belles villes en Espagne; j’en ai visité plusieurs.
- Elle a envoyé plus de lettres qu’elle n’en a reçu.
Le pronom en peut également être complément indirect du verbe dans une phrase qui comporte un autre complément du verbe, direct celui-là. L’accord du participe passé se fait alors en fonction de ce dernier complément.
- Ses livres font fureur; les films qu’on en a tirés connaissent le même succès. (En, qui représente ici livres, est et qu’, qui reprend films, est COD, d’où l’accord au masculin pluriel du participe passé tirés.)
Merci de votre explication qui clarifie et précise un point qui n’était pas tout à fait élucidé à mon niveau. J’avais trouvé dans mes sources, que si EN pouvait être retiré, alors il y avait accord, avec l’exemple : les nouvelles que j’en ai reçues. Mais effectivement, EN est ici complément indirect : pour les nouvelles que j’ai reçues de lui. D’ailleurs dans votre exemple, on ne peut pas vraiment retirer EN de votre exemple, mais il n’est effectivement pas le COD de la phrase… ce qui rend ma règle un peu bancale.
En revanche, vous n’avez pas répondu à ma question, et vos explications ne me rendent pas complètement certaine de ce que je dois en inférer pour mon exemple. J’aurais tendance à maintenir l’invariabilité : Une sensation de liberté telle que je n’en avais pas connu. EN remplace bien la sensation de liberté.
Pouvez-vous confimer ?
oui je confirme, pardon !!
On ne peut hélas que le constater : l’absence d’accord du participe avec le pronom en reste à ce jour la norme des grammairiens. On continue en revanche de chercher quelqu’un capable d’expliquer simplement la raison de cette exception incompréhensible et qui sème la confusion depuis longtemps.
Il n’y a plus qu’à attendre la refonte globale des règles d’accord du participe passé pour que toutes ces tristes fantaisies cacophoniques soient remises à plat.
Merci de votre explication qui clarifie et précise un point qui n’était pas tout à fait élucidé à mon niveau. J’avais trouvé dans mes sources, que si EN pouvait être retiré, alors il y avait accord, avec l’exemple : les nouvelles que j’en ai reçues. Mais effectivement, EN est ici complément indirect : pour les nouvelles que j’ai reçues de lui. D’ailleurs dans votre exemple, on ne peut pas vraiment retirer EN de votre exemple, mais il n’est effectivement pas le COD de la phrase… ce qui rend ma règle un peu bancale.
En revanche, vous n’avez pas répondu à ma question, et vos explications ne me rendent pas complètement certaine de ce que je dois en inférer pour mon exemple. J’aurais tendance à maintenir l’invariabilité : Une sensation de liberté telle que je n’en avais pas connu. EN remplace bien la sensation de liberté.
Pouvez-vous confimer ?
Oui, en est bien ici pronom pour sensation mais malgré cela vous n’accordez pas avec lui.
