RE: Si oui et si non ?
Bonjour,
Dans un texte comme celui-ci :
Nous agirons en fonction de votre réponse :
– si oui, nous (…)
– si non, nous (…)
Peut-on écrire « si non » ou faut-il forcément écrire « sinon » ?
Ma question pourrait-être : « si non » est-il possible dans certains cas ou jamais ?
En vous remerciant pour vos lumières
J’interviens tardivement dans le débat en cours. Économisez vos forces, vous êtes tous d’accord sur le fond. Mais je reconnais avoir « gambergé » sur la question…
Dans ce qu’on appelle le « texte courant »*, il n’y a que la forme sinon et les ouvrages de référence le confirment. Dès qu’on en sort — annexes, bibliographies, tableaux, questionnaires, etc. — on s’écarte desdites références et on entre dans le monde du typographe, régi par d’autres codes. La présentation soumise en exemple est un hybride modernisant qui biaise la perspective.
La présentation normale devait être : « Nous agirons en fonction de votre réponse : si oui, nous […] ; sinon, nous […]. »
Le fait de passer dans une présentation avec alinéas et tirets oblige à une jonglerie typographique et à une symétrie non académique : Le sinon redevient alors si non pour satisfaire l’œil face au si oui, ce qui n’est pas du tout répréhensible.
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* Il n’est pas facile de définir brièvement le « texte courant ». L’extrait « en creux » suivant, du TLFi (art. Surcharge ), peut y aider. J’insère cet encart inhabituel car je pense que des questions à venir peuvent s’y référer. Encore une fois, les coutumes applicables sont spécifiques.
IMPR. ,,Ce qui, dans une composition, sort des conditions ordinaires, comme les tableaux, les sommaires, les notes, et dont l’exécution nécessite une augmentation du prix de base établi pour le texte courant« (GDEL).
Vous avancez la notion typographique qui m’avait échappé, mais c’est dans ce sens que j’ai voulu m’exprimer (sans y avoir bien réussi) : distinguer le texte courant du « texte codifié ».
Jean, enlevez le « e » de « échappée », …faute de frappe.
