Nature et fonction de « qui jamais ne ment’ dans le vers
Quelle est la nature ET la fonction de « qui jamais ne ment » dans le vers suivant :
« Ce regard qui jamais ne ment ».
Si l’on finit la phrase :
Ce regard qui jamais ne ment est celui de l’âme.
Nous avons 1) une proposition principale.
Ce regard est celui de l’âme. (pour qu’une phrase soit syntaxiquement correcte, on met un verbe conjugué)
2)une proposition. subordonnée relative
qui jamais ne ment
La subordonnée relative, introduite par le pronom relatif « qui » est complément de l’antécédent, le nom commun « regard ».
==> une relative donne des informations sur un nom commun, elle est complément du nom.
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Voici la phrase de Hugo :
Le ciel mettait dans sa prunelle Ce regard qui jamais ne ment.
Le ciel mettait dans sa prunelle Ce regard : proposition principale
qui jamais ne ment : subordonnée relative (déterminative).
Merci, chère Joëlle, de votre réponse.
1. Quid de la nature de « qui jamais ne ment »: complément du nom est une fonction, non ? subordonnée relative aussi, non ?
2. « Ce regard » peut être considéré comme « proposition principale » sans qu’il y ait de verbe ? Pourriez-vous m’éclairer car j’ai en effet déjà vu cela, mais sans comprendre.
Le ciel mettait dans sa prunelle Ce regard : proposition principale ; il y a bien un verbe conjugué.
qui jamais ne ment : subordonnée relative (déterminative). C’est la nature.