comparé
Bonjour,
J’ai une question :
Dans la phrase suivante : Ce film est une gifle
Le comparé c’est :
Le film en question ou bien
L’idée du choc ressenti par le spectateur (qu’on cherche à d’écrire et qu’on va concrétiser ensuite par sa mise en relation avec le comparant) ?
Dans votre exemple, c’est bien le film réel qui est comparé à une gifle (sous-entendu pour le spectateur) et non l’inverse.
Dans certaines constructions, on peut avoir plusieurs objets comparés entre eux, sans hiérarchie : Les trois écritures ont été comparées par les enquêteurs. Les situations ne peuvent pas être comparées.
NB Les termes « le comparé » et « le comparant » ne sont pas clairs. Il vaut mieux les éviter.
Ce film est une gifle.
C’est une métaphore parce qu’il n’y a pas d’outil de comparaison entre comparé (le film) et le comparant (la gifle).
Lorsqu’on parle de comparé (ce qui est comparé) et de comparant (ce avec quoi on compare), on parle de MOTS, pas d’idées.
Dans cette phrase, aucun mot ne désigne le choc. Le choc est une idée générée par la métaphore.
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Si nous avions :
Le choc que produit ce film est comme le choc d’une gifle : alors là oui, » le choc que produit ce film » » serait le comparé et on aurait affaire à une comparaison (outil de la comparaison : est comme).
« Le choc d’une gifle » serait le comparant.
Toujours des mots.
– Ce sont les mots qui doivent être analysés comme je vous l’ai dit précédemment.
– On n a pas ici une métaphore: le verbe porter est employé de façon analogique. Il n’y a d’ailleurs pas de comparant :
Je dois laisser les mots me porter… comme quoi ?
J’ai compris, je vous remercie.
Vous dites me que le mot est « employé de façon analogique. » Je comprends ici cela par : une sorte d’extension du sens qui se transférer à un autre domaine.
Donc, si j’écris : « C’est une avalanche de mots »
Ici avalanche est-il employé de façon analogique aussi ?
Peux-tu déduire après que : « Les mots sont comparés à une avalanche » de façon implicite tout de même ?
Deuxième question : Dans : « Nous avons fait un marathon Star Wars. » Ici, est-ce que c’est une métaphore absentia qui
compare l’acte de visionnage à un l’action d’un marathon ?
Il y a plusieurs degrés entre l’emploi analogique d’un mot, la catachrèse (métaphore lexicalisée) , et la métaphore usée (le cliché).
Le verbe « porter » est utilisé, dans votre premier exemple, par analogie.
J’appuie sur le champignon « : champignon » a été détourné de son sens propre, c’est une catachrèse. Le mot est utilisé sans intention stylistique, il remplace le mot « accélérateur ». C’est une métaphore lexicalisée (les pieds d’une table, les dents d’une fourchette...)
Une avalanche de mots : la métaphore est plus ou moins lexicalisée mais on en saisit encore l’image.
Des yeux d’azur est une métaphore usée, un cliché
Nous avons fait un marathon Star Wars: on a bien ici une métaphore in abstentia
