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À la forme interrogative, on écrit plutôt : « Comment Jean fait-il la vaisselle ? ».
La formulation « Comment Jean fait la vaisselle ? » passe beaucoup moins bien à l’écrit puisqu’il s’agit d’une retranscription de ce que l’on dit à l’oral. De la même manière que « Avec qui il chante cette chanson ? » passe moins bien que « Avec qui chante-t-il cette chanson ? ». C’est plus familier, moins soutenu.
À l’écrit, les interrogations comportant la formulation « comment jean fait la vaisselle » seront écrites différemment, comme dans « Sais-tu comment Jean fait la vaisselle ? ». Cette formulation peut aussi apparaitre à travers une interrogation indirecte : « Je me demande comment Jean fait la vaisselle. ».
Et enfin, cette formulation peut également se retrouver dans des phrases déclaratives : « Voici comment Jean fait la vaisselle : il lave les couverts, puis les assiettes. ».
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Il n’existe dans les dictionnaires de référence aucune forme masculine pour l’adjectif « enceinte » (être en état de grossesse) qui est purement féminin puisque, comme vous l’avez dit, les hommes ne peuvent pas porter un enfant.
Cependant, s’il se trouve que vous devez absolument écrire « un homme enceint », par analogie grammaticale, la version masculine de « enceinte » devrait bien être « enceint ». Même si aucun dictionnaire ne reconnait l’adjectif « enceint », ce néologisme est parfois utilisé par certains auteurs.
Toutefois, pour éviter les écarts, je pense que la meilleure solution serait de formuler « homme enceint » différemment, en écrivant par exemple « un homme en état de grossesse » ou « un homme portant un enfant ».
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Bonjour, vous pouvez écrire « café-épicerie » si vous souhaitez lier les deux fonctions de votre établissement pour créer une nouvelle unité linguistique : un café-épicerie. Par exemple : « Bienvenue dans mon café-épicerie ! ».
Selon la BDL :
« Le trait d’union est le plus fréquemment employé dans la formation de mots composés ; il unit un groupe de mots qui forme alors une nouvelle unité lexicale (lexicalisation).
→ Penses-tu assister à la soirée-bénéfice à laquelle nous avons été invités ? »- 69 vues
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« Combien de membres l’Académie française a-t-elle comptés ? »
L’Académie française a compté quoi ? Des membres (=COD). Puisque le COD est placé avant le verbe, on accorde le participe passé. Ici, « compter » est transitif.
Le verbe compter ne signifie pas seulement faire du comptage, il signifie également avoir, contenir, comprendre.
→ Combien de membres l’Académie française a-t-elle eus au total ?Autres exemples avec une formulation différente :
→ Combien de personnes l’Académie française a-t-elle comprises au total ?
→ Combien de personnes intelligentes l’Académie française a-t-elle comptées parmi ses membres ?- 169 vues
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« Bien reçu ! » me semble être l’équivalent de « C’est bien reçu ! » s’il s’agit bien de l’expression que l’on utilise de manière générale. Un peu comme « Bien compris ! ».
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Deux kilos [de frites] ont été consommés.
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Bonsoir,
Pour avoir un peu plus de contexte, ce serait bien d’avoir la phrase en entier. Par ailleurs, je n’ai pas trop compris le rapport entre le titre (« Le fait qu’on leur disent ») et le contenu de la publication, mais voici ce que je peux en dire :
Concernant le titre, on écrit : le fait qu’on leur dise. Le sujet est « on » et le verbe dire est au subjonctif présent :
→ que je dise, que tu dises, qu’il/elle/on dise, que nous disions, que vous disiez, qu’ils disent.Concernant le contenu de la publication, on écrit : « que ce ne soit pas le fait d’être nuls qui les dérange ». Le sujet ici est « le fait [d’être nuls] », il s’agit donc de la troisième personne du singulier (il) et on conjugue donc le verbe déranger en fonction : Le fait d’être nuls les dérange.
→ Il (le fait) les dérange.- 103 vues
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Bonjour,
Lorsque le COD est placé avant le verbe, on accorde le participe passé.
Dans votre phrase, le COD est « les » et il est bien placé avant le verbe. Il faut donc accorder « vu » en genre et en nombre en fonction du COD.Le problème est que vous ne nous avez pas dit à quoi « les » fait référence, alors nous ne savons pas le genre de votre COD.
Par exemple, si « les » fait référence à des lions (masculin pluriel), on écrira : « Il les a vus arriver par milliers ». Et si « les » fait référence à des abeilles (féminin pluriel), on écrira : « Il les a vues arriver par milliers ».
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On écrit : « Certaines personnes m’ont transmis leur savoir. »
Lorsqu’il s’agit de l’auxiliaire avoir, on n’accorde jamais le participe passé si le COD est placé après le verbe.
Pour trouver le COD dans votre phrase, il faut se poser la question « certaines personnes m’ont transmis quoi ? ».
→ Certaines personnes m’ont transmis quoi ? Leur savoir. Le COD est donc « leur savoir » et il est placé après le verbe : on n’accorde pas.Petite précision : l’accord du participe passé (s’il y a accord) se fait avec le COD et non avec le sujet de la phrase. Dans votre phrase, « certaines personnes » est le sujet. Le COD est « leur savoir ».
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Bonsoir. Oui, ils sont corrects.
On écrit : C’était une lutte difficile, un combat contre l’entreprise qui l’avait formée, et qu’elle avait tant aimée.
Lorsque le COD est placé avant le verbe, on accorde le participe passé. Pour trouver le COD, on se pose la question : formé quoi / qui ?
Formé qui ? Réponse : « l’ » (qui renvoie à la femme dont on parle), placé avant le verbe : on accorde.Pareil pour « qu’elle avait tant aimée ». Aimé quoi ? Réponse : « qu’ » (qui renvoie à l’entreprise), placé avant le verbe : on accorde.
Cette réponse a été acceptée par Aeffry. le 12 novembre 2025 Vous avez gagné 15 points.
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