RE: Un paris-brest mais un verre de côtes-du-Rhône
Bonjour,
En consultant le Robert, je vois que Paris et Brest perdent leurs majuscules dans le nom lexicalisé du gâteau bien connu, le paris-brest.
Par contre, toujours dans le Robert, je vois qu’on peut boire un verre de côtes-du-Rhône. Pourquoi garder la majuscule ?
Dans un autre ouvrage, La majuscule, c’est capital (J-P Colignon, pp.119-120), on trouve « un verre de côtes-du-rhônes« .
Qui croire ?
Merci d’avance.
Les noms propres lorsqu’ils désignent des aliments perdent cette caractéristique et donc leur majuscule sauf après un trait d’union pour l’origine…
je pense que le Robert a raison : un côtes-du-Rhône.
Des vins de Champagne => des champagnes
Des vins de Pommard => des pommards
Idem pour des fromages de Roquefort => des roqueforts.
Plus précis, on ajoute des traits d’union pour lier les mots de l’origine mais on garde la majuscule car on désigne la région. Je sais c’est tordu.
un vin des coteaux du Languedoc => un coteaux-du-Languedoc.
C’est faux, absolument faux.
Les noms de vins et de spiritueux qui sont, à l’origine, des noms géographiques ne prennent pas la majuscule. Le trait d’union n’y change rien.
On doit écrire : un côtes-du-rhône.
