RE: Un de ses hommes blessé ou blessés ?

Bonjour
Je ne savais pas si je devais mettre en catégorie « question de langue » ou « accords », car je trouve que les deux sont un peu mêlés ici. Si le modérateur estime devoir changer la catégorie, qu’il le fasse, bien sûr.

Voici mon souci :
Faisant relire un texte à des amis tout à fait fiables en français, je me trouve devant un 50-50 concernant la phrase suivante :
« Il le prit simplement dans ses bras pour le réconforter, comme i l’aurait fait d’un de ses hommes blessé. »
Pour moi, il est évident que c’est « blessé » au singulier, car on parle de UN de ses hommes. Mais on me réplique que je fais référence à DES hommes (ce mot étant au pluriel) et que par conséquent, « blessé » au singulier, sans être véritablement faux, « fait »  faute.
Peut-être, pour lever le doute, pourrais-je mettre une virgule après hommes, et qualifier le blessé, pour bien appuyer sur le fait que je parler d’UN homme et pas de tous. Par exemple :
« … comme il l’aurait fait d’un de ses hommes, blessé à mort »
Là au moins c’est clair.
Mais ça alourdit  ma phrase, je préférais le côté sobre de ma version initiale.
Je viens donc ici chercher le pertinent avis de qui voudra bien le donner !…
Merci beaucoup

Emsi Érudit Demandé le 20 juin 2021 dans Question de langue
5 Réponses

Merci beaucoup Jean, pour cette réponse rapide . s’il faut mettre le pluriel, alors ça ne me convient pas, ça enlève de la force à la phrase qui veut montrer que le personnage est attentif à une individualité (un de ses hommes)  et non à un tout.
J’attends peut-être d’autres réponses, car je trouve qu’en l’occurrence les deux (singulier et  pluriel ) peuvent peut-être, comme souvent en français, être  employés, en fonction du sens que l’on veut donner.

Sinon je reformulerai ma phrase, avec donc peut-être ma solution de virgule, qui démarque bien, me semble-t-il l’individualité (l’homme que l’autre est en train de réconforter) du tout (les hommes qu’il peut être amené  à réconforter, de façon générale).

Il me semble que  je pourrais dire d’un curé, par exemple :
« L’une de ses paroissiennes, abîmée par la vie »
Le pluriel ne me semble pas obligatoire : les femmes de la paroisses ne sont pas forcément toutes abîmées par la vie
C’est pourquoi je pense que dans mon exemple du soldat qu’on réconforte, le singulier  doit être possible.
Mais peut-être faut-il la virgule.

qu’en pensent d’autres personnes ?

Emsi Érudit Répondu le 20 juin 2021
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