RE: typographie

Bonjour à tous,

Dans un texte, dois-je écrire :
Il a dit :  » Je ne peux pas vous aider davantage…  »
Ou :
Il a dit :  » Je ne peux pas vous aider davantage  » …

Je pense que les guillemets doivent être placés après les points de suspension. Ai-je raison ?
qu’en est-il des espaces ?

Je vous remercie de m’éclairer.

Augustine Membre actif Demandé le 4 mars 2022 dans Général
7 Réponses

Augustine,

En ce qui concerne votre deuxième question :
Dans quel cas écrit-on, à la fin d’une phrase : …?
Et dans quel cas le point d’interrogation se place-t-il avant les points de suspension ?   ?…
Où doit-on mettre des espaces ?

À ma connaissance, les points de suspension ne se trouvent jamais avant un point d’interrogation, mais après.
Contrairement à la ponctuation anglaise, dans la ponctuation française l’espace est obligatoire avant le point d’interrogation.

Il m’a dit « Je ne peux pas vous aider davantage… » Que voulait-il dire au juste ?… Il me laissait tomber ?!

Malgré tout, les avis sont partagés, et voici notamment ce que j’ai trouvé, et qui vient à la fois confirmer et contredire ce que je viens d’écrire :
Les points de suspension peuvent se combiner avec un point d’exclamation ou d’interrogation si une ellipse est combinée avec une exclamation ou une question.

La lettre J’accuse avait donné comme manchette de journal « J’accuse…! ». Hergé utilisait beaucoup cette forme : dans un album des Aventures de Tintin comme Objectif Lune, presque toutes les bulles de dialogue finissent par des points de suspension, parfois précédés d’un point d’interrogation ou d’exclamation (« Monsieur va bien ?… »)14,15.

Dans ce cas, l’usage est très hésitant sur la typographie à adopter pour le troisième et quatrième signe d’un point de suspension (par exemple, le titre de la série Avez-vous déjà vu..? ou la manchette précitée « J’accuse…! »). L’usage hésite aussi sur la place d’une espace entre le troisième et le quatrième point : (« es-tu… ? »).

L’Office québécois de la langue française recommande d’utiliser le signe double comme quatrième point et de ne pas mettre d’espace (« es-tu…: »). Il mentionne la possibilité de placer le point d’exclamation ou d’interrogation avant ou après, sans préciser la nuance que cela apporte16. D’autres sources considèrent simplement que ce signe est censé être employé seul17.

Cathy Lévy Grand maître Répondu le 5 mars 2022
Votre réponse
Question orthographe est un service proposé par Woonoz, l'éditeur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire.