RE: Si les arbres étaient un décor peint et que les roses soient/fussent/étaient artificielles, on pourrait comprendre.
Bonjour !
Je bute encore sur la concordance des temps ou des modes.
J’ai d’abord écrit spontanément :
« Si les arbres étaient un décor peint et que les roses soient artificielles, on pourrait comprendre. »
Maintenant, je me dis que ce serait plus logique :
« Si les arbres étaient un décor peint et que les roses étaient artificielles, on pourrait comprendre. »
Qui a le même sens que :
« »Si les arbres étaient un décor peint et si les roses étaient artificielles, on pourrait comprendre. »
Si le subjonctif est demandé par le « que », ce serait peut-être plutôt :
« Si les arbres étaient un décor peint et que les roses fussent artificielles, on pourrait comprendre. »
Mais pourquoi les arbres auraient l’indicatif et les roses le subjonctif ? Je ne pense pas que ce soit logique, mais est-ce l’usage ?
Merci !!
La construction que vous évoquez (si… et que…) est destinée à éviter la répétition de si (on devrait écrire si… et si…).
Dans le premier cas, le mode verbal après que est habituellement le subjonctif (c’est étonnant mais c’est ainsi de longue date) bien que l’indicatif soit de plus en plus admis. Dans le deuxième cas on conserve l’indicatif après le second si. Voir l’analyse au dernier point de cet article.
Il faut néanmoins toujours assurer la concordance des temps :
« Si les arbres étaient un décor peint et que les roses fussent artificielles, on pourrait comprendre. »
« Si les arbres étaient un décor peint et que les roses étaient artificielles, on pourrait comprendre. »
« Si les arbres sont un décor peint et que les roses soient artificielles, on peut comprendre. »
« Si les arbres sont un décor peint et que les roses sont artificielles, on peut comprendre. »
Merci ! très utile !
