RE: question de langue
Bonsoir,
Combien de fois ai-je caressé ce corps martyr dans l’espoir d’un miracle ? On dit qu’à la toucher nos malheurs se dissipent, nos rêves prennent vie, nos vœux s’accomplissent.
On parle d’une chouette qui fait des miracles…
Ça se dit : On dit qu’à la toucher ?
Voici comment j’analyserais la phrase qui me semble correcte :
On dit qu’à la toucher nos malheurs se dissipent a le sens de : on dit que si on la touche nos malheurs se dissipent.
Proposition principale : on dit
Proposition complétive que nos malheurs se dissipent
Proposition subordonnée de condition (de la complétive) : à la toucher
En effet, l’infinitif est un mode impersonnel permettant donc de ne pas exprimer l’agent, ce qui est ici appréciable parce qu’on évite l’alternance on/nos ou l’emploi d’un nous, peu apte à la généralisation.
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Pour ce qui concerne l’antécédent, on n’a pas assez de contexte, mais vraisemblablement le nom « chouette » a été exprimé en amont. La reprise nominale se fait avec lui de façon assez naturelle, par syllepse.
>>> comme dans la phrase « Une estafette arriva en trombe. On l’interrogea mais il ne voulut parler d’abord qu’au général » exemple de wikipédia qui précise : on retrouve cet accord selon le sexe de la personne dont on parle .
merci pour cette réponse complète.