RE: Participe passé lié à l’infinitif par un préposition
Bonjour, quelqu’un pourrait-il me donner le raisonnement étape par étape concernant l’accord du Participe passé lié à l’infinitif par un préposition, car je cela m’échappe malgré tous les livres que j’ai lus sur ce sujet. Je reprendrai cette phrase qui a déjà été traitée ici mais que je ne comprends pas : « Les coordonnées qu’elle a accepté de partager », pour moi le COD peut être les coordonnées et son complément « de partager ». Merci d’une réponse détaillée avec d’autres exemples.
Bonjour,
I. Rappel de la règle générale d’accord du PP (employé avec avoir) suivi d’un inf. (précédé ou non par une préposition)
Pour éviter les palabres à n’en plus finir, 🙂 je reprends la règle gén. telle qu’elle est formulée par le « Bon usage » : « Le participe passé conjugué avec avoir et suivi d’un infinitif (avec ou sans préposition) s’accorde avec le complément d’objet direct qui précède quand l’être ou l’objet désignés par ce complément font l’action exprimée par l’infinitif.«
Voici les ex. du B.U. avec la prép. à ou de précédant l’inf. :
Les comédiens qu’on a empêchés de jouer, qu’on a autorisés à jouer. Le C.O.D. est qu’ (que) , mis pour pour « comédiens » ; sont-ce (!) les comédiens qui jouent ? Oui, (du moins quand on ne les en empêchent pas !) ==> accord des PP au masc. pluriel.
La matière que j’ai cherché à pétrir (Mes cahiers, t. XIV, p. 170). Est-ce le C.O.D. que, mis pour « matière » qui pétrit ? non ! ==> inv. du PP. ,
II. Application de la règle générale à la phrase soumise
Ce n’est pas le C.O.D que, mis pour « coordonnées », qui protège ! ==> inv. du PP pour l’instant tout au moins.
III. Applicabilité d’un cas particulier à la phrase soumise, susceptible de conduire à l’accord effectif ?
Non à l’évidence quant à laissé à, mené à, eu à, donné à, porté à, apporté à, mis à , etc., qui ne figurent pas dans cette phrase.
Bon, je m’arrête là : je tenais simplement à indiquer ou à rappeler à certains la démarche intellectuelle à mener en la matière.