RE: Fonction d’une proposition subordonnée
Bonjour à tous,
Je bloque sur un point de grammaire.
Je ne comprends pas pourquoi la fonction de la proposition ci-dessous,marquée en gras, est CC :
Le taureau dont tu as peur n’est pas une bête sauvage.
Quelqu’un pourrait-il m’éclairer ?
Merci !
Malou
Bonjour,
Il s’agit ici d’une proposition subordonnée relative introduite par le pronom relatif dont.
Ouvrez votre livre de grammaire et vous aurez la réponse.
Le chat que vous voyez est celui de la voisine.
Que vous voyez est une proposition subordonnée relative introduite par le pronom relatif que.
Quant à vous, vous avez encore oublié d’ouvrir votre livre de savoir-vivre. Si Malou vous pose la question, c’est qu’elle (il ?) n’a pas de livre de grammaire ou qu’elle (il ?) préfère que ce soit vous qui répondiez vu l’erreur de sa source. De toute façon, cela ne nous regarde pas mais vous n’avez pas à lui répondre ainsi.
De quoi vous mêlez-vous ?
Ma directive était purement pédagogique ; je lui ai donné une indication : proposition subordonnée relative.
Même sans livre de grammaire, on peut trouver la réponse sur la toile.
Évitez donc ce genre de réflexion.
Dès qu’une question est posée, vous êtes toujours la première à répondre. Pourquoi ne pas l’avoir fait cette fois-ci ?
Dois-je supposer que …

Prince (archive)
Je confirme de la façon la plus catégorique qui soit que dont tu as peur est épithète de taureau. Je ne vais tout de même pas encore saisir l’Académie française ! 🙂
czardas
Bonjour Prince ,
Inutile de vous adresser à L’ Académie.
Dans l’ouvrage de Grevisse : Cours d’analyse grammaticale ─ livre du maître, il est précisé que la subordonnée relative du type dont tu as peur est complément déterminatif de l’antécédent taureau.
Ref : page 267 § 112.
Prince (archive)
Merci Czardas.
C’est un ouvrage de la collection « Grevisse. Langue française » (portant sur l »analyse des propositions) qui considère le type de proposition soumise comme épithète de nom (ici : taureau).
Il s’agit d’une différence terminologique , puisque d’autres grammairiens parlent en effet de « complément déterminatif » à propos de ce genre de propositions relatives (qu’ils englobent dans les compl. du nom).
Perso, je préfère « épithète », car « déterminatif » est un peu vague…
Bonne soirée
Prince (archive)
Merci.
Epihète du mot< taureau dans un ouvrage de la coll. « Gravisse. Langue française » de 2015 !
czardas
Bonjour Prince,
J’ai recopié ce que dit Grevisse sur les subordonnées relatives.( vous constaterez que déterminatif n’est pas un terme vague pour lui)
Subordonnées relatives
(Compléments de nom u de pronom).
PRINCIPES
111. La subordonnée relative se joint au moyen d’un pronom relatif à un nom ou à un pronom, qui est son antécédent,
Dans la proposition principale, et dont elle précise le sens:
L’esprit ─ qu’on veut avoir ─ gâte celui ─ qu’on a.
Remarque. – Il y a des subordonnées relatives sans antécédent:
elles sont introduites par les pronoms relatifs indéfinis qui ou quiconque, et sont sujets (§ 89, 5°), ou attributs (§ 91, 2°), ou compléments d’objet (§ 94, 2°), ou compléments du nom ou du pronom (Il apprécie l’opinion de qui le flatte et dédaigne celle de quiconque le critique), ou compléments d’agent (§ 109). ou compléments d’adjectif (§ 115).Subordonnées relatives
(Compléments de nom u de pronom).
ANALYSE DES PHRASES
112. Au point de vue de sa fonction, la subordonnée relative est:
1° Complément déterminatif, quand elle restreint la signification du nom (ou du pronom) antécédent; on ne peut la retrancher
sans nuire essentiellement au sens de la phrase; elle sert à distinguer l’être ou la chose dont il s’agit des autres êtres ou choses de la même catégorie:
La modestie ─ qui se plait à être louée ─ est un orgueil secret .
2° Complément explicatif, quand elle ajoute à l’antécédent une explication accessoire, exprimant un aspect particulier de
l’être ou de la chose dont il s’agit; on peut la retrancher sans nuire essentiellement au sens de la phrase et d’ordinaire elle
par une virgule.
La modestie, ─ qui donne au mérite un si beau relief,─sied aux grands hommes. aux grands hommes.