RE: Concordance des temps (subjonctif de l’apodose suivant une protase à l’imparfait)
Bonsoir,
Simple confirmation :
On dirait :
« Si vérité éternelle il y avait, encore faudrait-il qu’elle fût écrite en langue universelle ».
Plutôt que
« Si vérité éternelle il y avait, encore faudrait-il qu’elle soit écrite en langue universelle ».
N’est-ce pas ?
– Par contre, on dira :
« Si vérité éternelle il y a, encore faudrait-il qu’elle soit écrite en langue universelle ».
Vous confirmez ?
Merci !
1 Si vérité éternelle il y avait, encore faudrait-il qu’elle fût écrite en langue universelle
2 Si vérité éternelle il y a, encore faudrait-il qu’elle soit écrite en langue universelle
Pour respecter la concordance des temps : si vérité éternelle il y avait, encore aurait-il fallu qu’elle fût écrite en langue universelle : La phrase étant au passé, c’est le conditionnel passé qui est requis
Si vérité éternelle il y avait/il y a,…encore n’entre pas dans le raisonnement. Ce n’est d’ailleurs pas une protase puisque la relation de cette subordonnée avec la principale (qui n’est donc pas une apodose) n’est pas la conséquence mais la concession
La subordonnée à prendre en compte ici est qu’elle fût/qu’elle soit écrite en langue universelle
la principale est : aurait-il fallu qu’elle fût écrite en langue universelle/ faudrait-il qu’elle soit écrite
Le temps de la subordonnée s’accorde avec celui de la principale : Conditionnel passe pour la principale –> subjonctif imparfait pour la subordonnée
conditionnel présent –> subjonctif présent
Noter qu’on peut choisir d’autres temps. Le conditionnel choisi ici insiste sur la concession.