RE: Concordance des temps d’un conditionnel
Bonjour,
je cale sur cette phrase : » On pourrait penser que Toulouse tirait la gueule. »
Si j’en crois mes connaissances et mes recherches, cette phrase est incorrecte puisque le verbe tirer devrait être conjugué à l’imparfait du subjonctif en conséquence du conditionnel de la principale « pourrait ». Donc « que Toulouse tirât la gueule ».
MAIS alors, quelle est la différence entre cette phrase et celle-ci : « On pouvait penser que Toulouse tirait la gueule. »
Principale à l’imparfait donc subordonnée au conditionnel présent « tirerait » ou imparfait du subjonctif « tirât » DONC tirait est ici erroné, n’est-ce pas ?
Et pour finir la réflexion : si on emploie le conditionnel passé 1re forme : on aurait pu penser, quel est le temps que l’on doit imposer dans la subordonnée ?
et dernière demande de précision : qu’est-ce qui m’empêche de mettre tout simplement un présent de l’indicatif : « On pourrait penser que Toulouse tire la gueule. »
L’action de tirer la gueule est en cours.
Non ?
Dans ce cas, simplifiez encore :
On peut penser que Toulouse tire…/ il est possible de penser que
Il faut choisir la concordance des temps jusqu’au bout…
De toute façon, « tire » est aussi bien le présent de l’indicatif que le présent du subjonctif, donc oui votre phrase va bien, pour cette fois !
On pourrait penser que Toulouse finisse champion. subjonctif obligatoire
