RE: Concernant les accords du participe passé dans des phrases relatives
Bonjour.
Concernant les accords du participe passé dans des phrases relatives :
1. Elle s’est (souvenu) qu’elle avait un rendez vous.
2. Ils se sont (souvenu) qu’ils avaient oublié la clé.
Est-ce que les relatives « qu’elle avait un rendez-vous » et « qu’ils avaient oublié la clé » seraient les COD (de chaque phrase) et donc, il ne faudrait pas faire l’accord ?
Très reconnaissante.
H.
C’est clair pour moi maintenant (je m’en aperçois). ¡Muchísimas gracias!
Apercevoir / S’apercevoir
il faut prendre s’apercevoir comme «verbe essentiallement pronominal». Je l’avais classé comme «accidentellement pronominal», ce qui me faisait dire : s’apercevoir doit ici se comporter, en matière d’accord du participe passé, comme s’il était conjugué avec l’auxiliaire « avoir ».
Je l’avais classé comme ça (comme «accidentellement pronominal») en pensant de façon erronée à ses deux formes différentes.
Or il s’agit de 2 verbes différents et il faut les prendre comme tels (en pensant à ces deux formes différentes, s’apercevoir est essentiallement pronominal).
Un plaisir de vous lire.
Je vous en remercie à nouveau.
P.S. Pour ce cas: En espagnol, langue aussi romane, c’est pareil au français: les 2 formes des 2 verbes ont les sens que vous m’indiquez : apercevoir qqch = percibir algo / s’apercevoir de qqch = apercibirse de algo . Ça vient de là, mon analyse : parce qu’il s’agit de la même action sauf que, dans le premier cas, celle-ci n’est pas réflexive, il me semble.
s’apercevoir n’est pas un essentiellement pronominal car il existe à la forme simple (c’est le sens réfléchi).
Elles se sont aperçues s’accorde car la complétive qui suit est COI et que le pronom « se » peut s’analyser comme un COD.
