RE: Ce verbe au plus-que-parfait est avant quel verbe ?

Répondu

Bonjour !
Je vous avais déjà posé une question concernant le plus-que-parfait. Me voici encore sans réponse à propos d’un verbe au plus-que-parfait dans une phrase. Pourriez-vous m’aider à comprendre, s’il vous plaît ?
Cette phrase se trouve dans le roman d’Érik Orsenna « La révolte des accents ».

Afin de mieux saisir ce qui se passe avant ma phrase au plus-que-parfait, je vous résume l’histoire.

C’est Don Luis, le maire d’une ville, qui raconte une histoire, mais sans accents sur les mots. Les trois personnes qui l’écoutent ont un sentiment étrange. Voici le texte.

M. Henri : « Comme c’est étrange, murmura-t-il. »
J’ai ressenti la même chose, répondit le capitaine du port, et moi aussi, ajoutai-je, mais qui faisait attention à moi ?

Ils se sont expliqués. J’ai hoché la tête. Ils parlaient pour moi. Nous avions moins écouté l’histoire de Don Luis que frissonné en entendant ces phrases auxquelles manquaient les accents : leur absence éteignait les mots. On aurait dit que notre langue française avait, soudain, perdu tout élan, tout éclat, toute lumière.

Puisque le plus-que-parfait marque l’antériorité d’une action achevée, dans ma phrase, par rapport à quel verbe marque-t-il l’antériorité ? Je suis preplexe.

De plus, est-ce correct de réécrire la phrase ainsi : « Nous avions moins écouté l’histoire de Don Luis que nous n’avions frissonné en entendant ces phrases… »

Je vous remercie d’avance de votre aide.

sacados Membre actif Demandé le 25 juin 2024 dans Question de langue
3 Réponses

Je vous remercie beaucoup de votre explication, Tara. J’ai pensé aussi que « Nous avions écouté l’histoire » pouvait marquer l’antériorité par rapport  à «Ils se sont expliqués. J’ai hoché », mais au niveau du sens, je ne comprends pas bien. D’ailleurs, je ne comprends pas bien les temps de la phrase.

Pouvons-nous interpréter la phrase comme suit :

« Nous avions moins écouté l’histoire de Don Luis que nous n’avions frissonné pendant que nous entendions ces phrases auxquelles manquaient les accents : leur absence éteignait les mots. On aurait dit que notre langue française avait, soudain, perdu tout élan, tout éclat, toute lumière. » ?

Dans ce cas-là, le frisson ressenti par les trois personnes semblerait être pendant l’écoute de l’histoire de Don Luis, et l’explication entre elles viendrait après ?

Pourriez-vous m’aider à mieux comprendre ? Merci.

sacados Membre actif Répondu le 25 juin 2024
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