RE: Ce paragraphe est-il correct ? (orthographe)

Répondu

Bonjour,

Question dans le titre.

« La vacuité de vos propos reflète votre vanité et même, devrais-je dire, de votre insignifiance. Au point que vos simagrées dépourvues de bon sens – si encore il y en avait – reflètent bien là vos fadaises et billevesées. Et ce n’est sûrement pas votre verve qui vous viendra en aide dans cette situation qui m’effare. »

Merci.

Vartol Grand maître Demandé le 26 août 2021 dans Général
2 Réponses

« La vacuité de vos propos reflète votre vanité et même, devrais-je dire, de votre insignifiance. Au point que vos simagrées dépourvues de bon sens – si encore il y en avait – reflètent bien là vos fadaises et billevesées. Et ce n’est sûrement pas votre verve qui vous viendra en aide dans cette situation qui m’effare. »

Ce qui me gêne c’est la cohabitation de « et même » et « devrais-je dire« .
Je vous suggère : et même témoigne de votre insignifiance / ou plutôt, devrais-je dire, votre insignifiance

Après « au point que » on attend une surenchère, alors que vous répétez à peu près la même chose que précédemment.
On attendrait plutôt : Au point que l’on s’endort en vous écoutant / Au point que vous nous faites mourir d’ennui

Les « simagrées » sont des manières affectées, des attitudes peu naturelles. Elles n’ont rien à voir avec le bon sens.
« Si encore il y en avait  » est inapproprié, on dira plutôt « si encore vous en aviez« .

« Votre verve » : on ne comprend pas ce que vous voulez dire, il en manque ou il en a ?

« cette situation qui m’effare » n’est pas facile à comprendre dans ce contexte.
Jusqu’ici, on comprend que c’est votre interlocuteur qui est au centre de vos critiques.
Et en fin de phrase, tout d’un coup, vous parlez d’une « situation qui vous effare « .
Ce qui n’a donc rien à voir avec ce qui précède. Aussi cela mérite une explication, indépendante de la phrase.
Par exemple « Par votre incompétence, vous nous mettez dans une situation inextricable » ou bien « Je vous trouve décidément atterrant de nullité« .

Pour ce qui est du verbe « effarer« , il ne me semble pas convenir ici, voici la définition de l’Académie :
Provoquer un état de stupeur et d’effroi ; troubler profondément. Le tonnerre effarait les troupeaux. La violence de ses propos a effaré son interlocuteur. Pron. S’alarmer jusqu’à perdre le contrôle de soi-même. Il n’est pas homme à s’effarer. S’effarer pour un rien.

Voici ma proposition :
Vous n’êtes que simagrées, fadaises et billevesées ! La vacuité de vos propos, totalement dépourvus de bon sens, reflète bien là votre vanité, et même témoigne de votre insignifiance.  Au point que l’on meurt d’ennui dès que vous ouvrez la bouche. Et ce ne sera pas votre verve défaillante qui vous viendra en aide dans ces conditions. 

Cathy Lévy Grand maître Répondu le 26 août 2021

Merci de cette réponse détaillée, Cathy Lévy ! :)) !

le 26 août 2021.

Avec plaisir Vartol !

le 26 août 2021.
Votre réponse
Question orthographe est un service proposé par Woonoz, l'éditeur du Projet Voltaire et du Certificat Voltaire.