RE: Au baptême ou aux baptêmes / d’ ou de

Bonjour,

Nous allons faire baptiser nos deux filles et je sèche pour le texte d’invitation.
Est ce qu’on dit:
– invitation au baptême d’Alice et Noémie
– invitation aux baptêmes d’Alice et Noémie
– invitation au baptême de Alice et Noémie
– invitation aux baptêmes de Alice et Noémie.

Je me pose la question de savoir s’il faut mettre le mot baptême au pluriel ou non dans le sens où ce sont les deux qui se font baptiser mais qu’il s’agit d’une unique cérémonie pour les deux.
Mais aussi de savoir si je dois mettre un  » d’  » avant Alice ou bien un « de » même si cela sonne bizarrement.
Merci d’avance
Jess11 Débutant Demandé le 12 janvier 2024 dans Général
4 Réponses

Inviterez-vous plus tard les gens à la communion de vos filles ou à leurs communions puisque dans ce cas on peut faire entendre la nuance ?
Il n’y  a pas d’évidence grammaticale ni même sémantique car le singulier se comprend aussi bien que le pluriel. En revanche, le singulier est générique (sans spécification particulière) et le pluriel marque une différence (ce peut être des cérémonies  à des dates ou à des  endroits différents).
Autrement dit, si l’on veut faire ressortir un pluriel il faut le marquer de manière audible : Toute la famille était présente aux baptêmes respectifs d’Alice et Noémie.

Chambaron Grand maître Répondu le 12 janvier 2024

Bonjour Chambaron,
Ce n’est pas une argumentation recevable de renvoyer au déterminant possessif.
« Nous avons reçu la déclaration de Joseph et Marie. »
n’a pas du tout le même sens  que :
« Nous avons reçu les déclarations de Joseph et de Marie. »
bien qu’il soit possible de condenser ces deux formulations avec le même déterminant singulier :
« Nous avons reçu leur déclaration. »
Inutile également d’ajouter /respectifs/ puisque l’invitation est écrite.

le 13 janvier 2024.

Il n’empêche que ces questions d’accords inaudibles se multiplient, ce qui me surprend toujours plus malgré mon âge : comment se fait-il que la langue française, réputée si claire, ne permette aucune distinction dans autant de cas ?
Il n’est pas « normal » que cette insécurité linguistique (c’est le terme précis des linguistes) pollue autant le passage de l’oral à l’écrit, engendrant en permanence des hésitations pour lesquelles les réponses sont souvent peu explicites.
On peut tourner le sujet dans tous les sens, à la fin on constate que le singulier est la forme naturelle de la pensée et que le pluriel doit trouver un moyen spécifique de se faire percevoir. Dans toutes les langues européennes féminin et pluriel sont des marquages complémentaires, des flexions des mots de base.
Je n’ai encore rien lu de pertinent pour expliquer autre chose que cette réalité linguistique qui n’a rien à voir avec les commentaires ou les arguties de grammairiens.

le 13 janvier 2024.
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