RE: Ait/a
Bonjour,
Je n’arrive pas à trouver une règle concernant la phrase suivante : C’est une des premières phrases qu’il m’ait dites. L’usage du subjonctif est-il correct ou faudrait-il utiliser le présent ?
Merci !
Voici une règle qui n’a rien à voir avec le réel ou la nuance ; il s’agit de l’emploi du subjonctif dans les subordonnées relatives.
Voici la référence ICI
On emploie plus souvent le subjonctif que l’indicatif après un superlatif ou l’équivalent d’un superlatif, notamment le seul (la seule) qui, le seul que, le seul dont, l’unique qui, le premier qui, le dernier que, le meilleur que, ainsi qu’après il n’y a que… qui (que, dont, etc.) et il y a peu de… que.
Bien sûr, « plus souvent » ne signifie pas « obligation » et il n’est pas question d’affirmer quoi que ce soit de manière intempestive. Mais si vous posez la question, c’est qu’il y a matière.
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- C’est le seul ordinateur qui nous convienne.
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- Il s’agit de la première imprimante qui soit dotée de cette fonction.
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- Voilà le meilleur rapport que j’aie lu.
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- Il n’y a que cette solution qui puisse les satisfaire.
On retombe toujours sur le même problème :
Les situations d’alternance provoquent des discussions de deux ordre parmi les linguistes : d’une part des
discussions à propos de la réalité de l’alternance : peut-être sous l’influence d’une vision prescriptive, ou
peut-être sous l’influence des cas particuliers étudiés par les uns ou les autres, il y a fréquemment débat sur
les données elles-mêmes (sur le fait que les formes en alternance sont ou non également grammaticales,
ou sur les effets sémantiques ou leur absence, etc.). Il y a bien sûr aussi discussion sur l’explication du
phénomène : cela dépend évidemment de la première discussion, mais dans beaucoup de cas il s’agit de
chercher une explication unifiée, catégorique, du phénomène.
Vers une analyse factorielle de l\’alternance indicatif/subjonctif – shsconf_cmlf14_01249.pdf
Des règles à appliquer, cela ne m’a jamais vraiment satisfaite, surtout en ce qui concerne cette alternance, plus souvent possible qu’on ne croit.
Mais je reconnais, Joëlle, que Naya demande une règle.
