« les matières plus plus affectionnées » erreur ou lourdeur ?
Bonjour je rédige en ce moment une lettre de motivation et pour une phrase, sans doute maladroite mais qui a eu le mérite de me questionner, j’ai décidé d’écrire (s’agissant de notes) « en témoignant notamment de mes capacités dans les matières les plus affectionnées » (en voulant éviter ; que j’affectionne le plus et élever un peu le discours).
Serais ce simplement vieilli ? A priori on utilisait assez couramment « afectionner » vers le XVIIIè s.
C’est maladroit…Affection pour une matière ! Pourquoi pas de l’amour ?
Vous pouvez être passionné.e par la philosophie…
Bref vous avez le choix, mais personnellement je vous conseille la sobriété.
Mes matières préférées,
Mes matières de prédilection,
Celles où j’obtiens mes meilleurs résultats.
Joelle, les dictionnaires usuels sont moins catégoriques et mentionnent pour affectionner une deuxième acception, moins personnelle que « avoir de l’affection, chérir », qui est « avoir un goût particulier pour quelque chose ». Le Petit Robert donne précisément comme exemple : Elle affectionne ce genre de revues. Donc pourquoi pas pour des matières ?
Ce que je trouve maladroit par contre est la tournure les matières les plus affectionnées (par qui ? Cette formulation semble sous-entendre une tendance générale). Je laisserais la voix active, plus précise : […] dans les matières que j’affectionne le plus.
Bonjour,
Avoir de l’affection pour une chose, c’est manifester de la prédilection pour cette chose.
Voici des exemples :
Écoutez-moi, Ski, attendez, je vais vous dire « une bonne chose », dit Cottard qui avait pris en affection cette expression usitée dans certains milieux médicaux. M. Proust, À la recherche du temps perdu, Sodome et Gomorrhe.
Vous pouvez donc écrire :
[…] dans mes matières d’affection.