Coupure syllabique avant/après Y (pour une partition musicale)
Bonjour,
Pour éditer des partitions musicales avec des paroles sous la musique, je suis obligé de faire certaines coupures syllabiques (normalement interdites dans un texte écrit) dans des mots comme :
« soyons »/ »soyez », « royal »/ »royaume », « pays », « ayant », « joyeux », « croyants »/ »croyons », « envoyé »
Quelle est, à votre avis, la meilleure solution pour couper les mots ? Avant ou après le Y ?
Par avance, un grand merci !
Cordialement,
Bob
La dissociation du y a pour but de simplifier la lecture, même si elle est en contradiction avec la graphie standard.
J’ai eu du mal à trouver des exemples mais voici le Chant du départ avec une coupure ci-toy-ens.
Selon moi, il s’agit d’un choix éditorial donc privé et peu normé. Les partitions d’origine avec voix comptent plus de cinq siècles d’histoire en Europe et on trouve de tout. De plus, cela concerne de nombreuses langues et doit rester cohérent pour un même éditeur. Le mieux est de les approcher pour avoir une réponse générale.
Voilà un cas peu banal, pour ne pas dire inédit. Je pense avoir compris votre souci mais il ne peut se résoudre par une approche habituelle.
En français, la lettre y a le plus souvent la valeur phonétique de deux i ce qui permet de la scinder : royaume = roi-iaume ou, encore plus audible, pays = pai-i.
Pour une partition musicale dans laquelle les syllabes correspondraient à des notes différentes, il est donc légitime de découper selon ce schéma non conventionnel dans un texte courant.
Cette particularité peut fort bien faire l’objet d’un signalement en marge de la partition, personne ne vous le reprochera, en particulier pas les choristes…
Merci Chambaron.
Malheureusement, le cas n’est pas si inédit car on le rencontre dans beaucoup de chants, et j’ai l’impression que le choix varie beaucoup selon les éditeurs.
Je ne retrouve pas de règle générale sur Internet.
Je comprends la démarche de séparer le y en i i mais je crains d’alourdir le déchiffrage…
Instinctivement, j’aurais eu tendance à faire le découpage « en-voy-é » pour respecter la morphologie et peut-être même la phonétique (contre « en-vo-yé » qui a mon sens ne respecte aucun des deux).
Qu’en pensez-vous ?
Cordialement,
Bob
Merci pour votre réponse.
Bien cordialement,
Bob
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