Bonjour. Le de est-il nécessaire ? Plutôt que prendre la voiture, tu devrais… OU Plutôt que de prendre la voiture, tu devrais…
Bonjour.
Le de est-il nécessaire ?
Plutôt que prendre la voiture, tu devrais…
OU
Plutôt que de prendre la voiture, tu devrais…
Pouvez-vous m’aider SVP ?
Respectueusement
La forme usuelle est « plutôt que de prendre la voiture, tu devrais… ».
Il est sans doute assez vain de chercher une quelconque explication grammaticale. C’est l’usage séculaire qui a instauré cette construction de plutôt que qui est ici une locution conjonctive (sens de de préférence à, au lieu de). On trouve néanmoins dans la littérature quelques exemples sans de, parfois avec une pointe d’affectation littéraire.
Bonjour ou bonsoir,
Le « de » est facultatif : vous pouvez le mettre ou non.
https://www.languefrancaise.net/forum/viewtopic.php?id=11461
Une remarque annexe : on peut consulter les forums X, Y ou Z mais il vaut mieux éviter de s’en servir à la place d’un argumentaire personnel. Dans ce cas, il y a 27 messages truffés de considérations inutiles voire erronées ce qui fait perdre beaucoup de temps pour rien. Une fois tout avalé, on ne sait que penser. Si quelque chose de pertinent vous convient, copiez-le et mettez le dans votre réponse personnalisée, Trop de gens confondent argumentation et illustration, que ce soit avec des citations ou des copiés-collés.
Remarque judicieuse. J’ai mis un lien quelconque en voyant que la question avait été traitée plusieurs fois sur différents sites avec des réponses équivalentes. (Dont une de vous-même il y a plusieurs années sur un cas identique avec d’autres membres.)
Ce lien aurait été favorable : https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/index.php?id=23892&utm_source=BDL&utm_campaign=Redirection+des+anciens+outils&utm_content=id%3D3892
Le que est parfois employé pour établir une comparaison entre deux éléments, dans des formulations comme autant… que, il vaut mieux… que, préférer… plutôt que, etc. S’il précède un verbe à l’, que peut alors être suivi de la préposition de. Toutefois, celle-ci est facultative.
Il semble que l’emploi ou au contraire l’absence de « de » devant l’infinitif dans ce type d structure ne soit pas aléatoire ou facultatif mais ait une vaneur sémantique :
Voici ce que je lis (Valeur de « de » devant l’infinitif complément de verbe – article de
Les infinitifs compléments de verbe selon qu’ils sont ou non précédés de « de ».
Alors que l’infinitif seul présente le procès dans sa généralité abstraite, c’est-à-dire sur un plan purement notionnel (7) et dé*** cté de ses conditions de validation, la présence de « de » implique un procès déjà repéré, dont les conditions de validation6 ont préalablement été circonscrites((8) et (9)):
(7) Jean souhaite partir -> Jean le souhaite
(8) Jean refuse de partir -^ Jean le refuse
(9) Jean doute de partir -> jean en doute
L’absence de « de » souligne en fait l’unicité du support du point de vue sur les deux procès exprimés par le verbe conjugué et le verbe à l’infinitif (7), […] La présence de « de » marque au contraire la mise en jeu de deux points de vue. « De » souligne que le procès exprimé à l’infinitif correspond à un point de vue autre […] ou plus précisément que les conditions de validation[…]du projet « partir » sont distinctes[…] du point de vue modal explicité « refuser » ou « douter ».
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SI bien qu’on aura :
Plutôt que de prendre la voiture pour aller chez X , je vais choisir le bus. : c »est une situation précise
Il vaut mieux prendre les transports en communs que prendre sa voiture : c’est une généralité abstraite
Je ne sais si on peut déduire quoi que ce soit d’opérationnel d’une analyse aussi… absconse. Serait-il usuel de dire « je souhaite de partir » par contraste avec « je souhaite partir » ?
