RE: Valeur d’un indicatif imparfait et d’un subjonctif imparfait

Dans les Liaisons dangereuses de Laclos, je suis tombé sur une phrase qui me questionne : « Cela me contrarie ; mais cela me fait espérer que nous aurons le plaisir de vous voir à la noce, et j’étais fâchée qu’elle se fît sans vous. » Ce qui me semble à première vue étrange est cet emploi de l’imparfait de l’indicatif « étais ». En français plus contemporain, n’importe qui écrirait : je serais fâchée si elle se faisait/ qu’elle se fasse sans vous. Le subjonctif imparfait a-t-il ici une quelconque valeur de seconde forme conditionnelle ? Quelqu’un aurait-il l’amabilité de me renseigner quant à la valeur que colporte cet imparfait à cet endroit précis ? Merci bien

Yannmear Débutant Demandé le 1 septembre 2023 dans Question de langue

À noter qu’une phrase ne peut pas vous « questionner « , seul un être humain peut le faire.
Vous pouvez plutôt dire :
Une phrase qui me pose un problème
Une tournure que je trouve étonnante
Je me pose des questions à propos de cette phrase

le 1 septembre 2023.
4 Réponses

Il y avait avant : « Adieu, ma belle amie ; voilà le mariage de ma fille un peu retardé. Le Comte de Gercourt, que nous attendions d’un jour à l’autre, me mande que son Régiment passe en Corse ; et comme il y a encore des mouvements de guerre, il lui sera impossible de s’absenter avant l’hiver. »

Pour cet usage de l’imparfait du subjonctif, je suis prêt à l’admettre tant on en découvre chaque jour un emploi différent dans les textes, mais pour ce qui est du « étais » sachant que cette Dame déplore que la noce puisse se faire sans sa destinataire, pourquoi « n’est-elle » ou « ne serait-elle pas » davantage que « était fâchée » ?

Yannmear Débutant Répondu le 1 septembre 2023
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