LE héros, mais L’héroïne ou L’héroïsme. Bizarre…
Quelle règle peut bien présider à cette différence ?
Il ne s’agit pas d’une règle, mais d’une anomalie historique intéressante. Voir ce que j’ai publié il y a quelques jours…
Message Twitter
J’interviens pour remercier clic de cette question parce qu’elle m’a permis de lire le genre de réponses que j’aime et qui m’enrichissent ! Je vous remercie, Chambaron.
Merci Zully.
Vous pouvez vous abonner à mon compte Twitter, exclusivement consacré à des questions de langue…
Contente que ma question ait interpelé Zully…
Et merci pour cette… non explication qui éclaire malgré tout mon interrogation !
En effet, le paragraphe (http://plus.lesoir.be/144512/article/2018-03-09/une-quinzaine-de-lhamburger-hola) :
« Mais la palme de la bizarrerie revient à la paire héros / héroïne, d’une évidente proximité étymologique. La norme recommande de dire le héros, mais l’héroïne ; les héros (sans liaison), mais les_héroïnes. Pourquoi le H de héros, malgré son origine latine, entraîne-t-il la disjonction, à la différence de celui de héroïne ? Il n’y a pas d’explication concluante. Cert »ains évoquent l’influence de l’homophone héraut, d’origine germanique. D’autres font remarquer qu’avec un H non disjonctif dans héros, une autre homophonie – fâcheuse et donc à éviter – ferait confondre *les_héros (avec une liaison) avec les zéros. »
dit clairement qu’il n’y a pas de véritable raison.
Moralité : je suis contente d’être française car apprendre notre langue ne doit vraiment pas être chose facile pour les étrangers.
Vous avez ma réponse à la question de Michel Francard – et à votre doute – dans mon tweet puisque c’est l’Académie qui l’a elle-même analysée. Les autres hypothèses sont improbables…
Chambaron,
La vie peut être fabuleuse ; certains disent qu’elle l’est tout le temps, je commence à le voir, car je me disais que j’aimerais bien savoir où vous étiez devenu plus actif et que j’ai la réponse ! J’aurais bien voulu me *** cter tout de suite à votre compte, mais, je suis à ce qu’on appelle l’étranger et n’ai pas accès à mon téléphone portable usuel. Toutefois, dans une semaine, cela sera possible et je me réjouis.
Clic, je vous dois une fière chandelle ! Cela est aussi fabuleux.
À l’origine le h de héros n’était pas aspiré ; il l’est devenu à l’apparition du mot zéro pour éviter la liaison et le calembour les zhéros-les zéros. L’aspiration n’a pas été étendue aux autres formes de cette famille héroïne, héroïque, héroïsme, etc. Puisqu’il n’y avait pas risque de confusion avec d’autres mots.