Indicatif ou subjonctif

Répondu

Rebonjour,

Dans les phrases suivantes, faut-il mettre de l’indicatif ou du subjonctif ?
Je pencherais plus du subjonctif car il s’agit d’une phrase interrogative et et d’une autre négative mais j’ai un doute.
– Cela signifie-t-il bien qu’un ancien Président « puisse ou peut » se représenter ?
– Cela signifie qu’un ancien Président ne « puisse ou peut » pas se représenter

Il en aurait été autrement si la phrase avait été affirmative :
– Cela signifie qu’il peut se représenter

Merci de nouveau

Tony Grand maître Demandé le 22 février 2018 dans Accords

« faut-il employer l’(et non pas du) indicatif ou le (et non pas du) subjonctif » ?

« un ancien président ».

On écrit : le président de la République.

le 22 février 2018.

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2 réponse(s)
 
Meilleure réponse

Pour l’emploi du subjonctif, il faut considérer le verbe de la principale, lequel doit exprimer le doute, le souhait, la possibilité, la nécessité ou l’hypothèse. Voir ici
Par conséquent, vos phrases qui sont affirmatives sont suivies de subordonnées à l’indicatif
Cela signifie-t-il bien qu’un ancien Président «  peut » se représenter ?
– Cela signifie qu’un ancien Président ne «  peut » pas se représenter
– Cela signifie qu’il peut se représenter

Voyez la différence :
Il se peut qu’il puisse se présenter, qu’il ne puisse pas se présenter.
Je doute qu’il puisse ….
Je ne pense pas qu’il puisse se présenter

Je pense qu’il peut…

joelle Grand maître Répondu le 22 février 2018

Bonjour,

J’imagine que votre indécision vient du fait que le locuteur n’est pas certain qu’un Président PUISSE se représenter. En fait, il est impossible de savoir hors contexte s’il imagine que le Président peut se représenter et en demande confirmation, ou bien s’il pensait que c’était impossible et qu’il craint aujourd’hui d’avoir tort.

Quoi qu’il en soit, l’emploi du verbe aussi directif que « signifier » me semble commander l’utilisation de l’indicatif, surtout renforcé par l’adverbe « bien ». L’utilisation de cet adverbe indique clairement que d’après les explications entendues avant sa réplique, le premier interlocuteur est quasiment convaincu qu’un ancien Président peut se représenter (même si c’est à tort, comme nous le voyons ensuite). Il s’agit donc dans son esprit d’un fait quasi-avéré, d’où l’indicatif.
Quant à celui qui donne la réponse, il est tout à fait catégorique, un Président ne peut pas se représenter, et là encore, l’indicatif s’impose.

Toutefois, dans les deux répliques, vous pouvez tout à fait utiliser le conditionnel, moyennant une légère nuance sémantique. Ici, le premier locuteur n’exprime pas une quasi-certitude, mais échafaude une hypothèse. L’idée qu’un ancien Président puisse se représenter (vous notez que dans cette phrase encore, j’emploie le subjonctif) ne lui était pas venue à l’esprit mais le début de la conversation lui fait penser que ce serait possible.
– Cela signifie-t-il bien qu’un ancien Président pourrait se représenter ?
– Cela signifie qu’un ancien Président ne pourrait pas se représenter.

Italix Membre actif Répondu le 22 février 2018

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