Formulation avec répétition ou pas
On parle de la ville de Milet et l’auteur écrit :
« Ses deux marchés, son stade, son gigantesque théâtre, ses sanctuaires dédiés aux dieux, ainsi que ses quatre ports, font que cette ville n’a rien à envier à Athènes si ce n’est en ce qui concerne sa domination du monde hellénique. Aussi, mon père est un homme puissant. »
Je me demande si on ne devrait pas écrire à la fin « Aussi, mon père est-il un homme puissant. » (Plus haut dans le texte il est fait mention de l’importance du personnage).
Je vous remercie de vos explications.
Dans la langue soignée et littéraire, on rencontre fréquemment l’inversion après : ainsi, aussi, aussi bien, à peine, peut-être, sans doute, du moins, pour le moins, tout au moins, à tout le moins, tout au plus, encore moins, à plus forte raison. Aussi, mon père est-il un homme puissant.
Proposition d’allégements :
– cette ville n’a rien à envier à Athènes ==> cette ville est l’égale d’Athènes
– si ce n’est en ce qui concerne sa domination du monde hellénique ==> à ceci près qu’Athènes domine le monde hellénique
Je vous remercie, Joëlle, tant pour l’explication dont j’avais besoin que pour votre proposition, que je trouve pertinente, pour alléger le texte et vais en parler avec l’auteur.
J’ai bien fait de poser la question !
Bonjour,
Après la description de Milet l’auteur en tire une conclusion : son père est un homme puissant.
Il faut donc écrire : « Ainsi*, mon père est un homme puissant»
*Ainsi a le sens de par conséquent.
D’autre part, dans la Grèce antique (500 av J.C.) il n’y a eu aucune rivalité entre Athènes et Milet cité grecque située sur la côte sud-ouest de la Turquie. En 440 une rivalité entre Samos et Milet sur la possession de Priène déclenche un conflit. Milet qui a le dessous fait appel à Athènes.
J’écrirai:
[…]cette ville n’a rien à envier à Athènes qui pourtant domine le monde hellénique. Ainsi, mon père est un homme puissant. »
Ah ! Czardas, vous êtes irremplaçable. Oui, je suis allée un peu vite en besogne, il s’agissait de la querelle entre les démocrates et les aristocrates. Il y a assez de tensions dans le monde sans que j’en rajoute. Je vous remercie. Je crois bien que je vais procéder comme d’autres participants et corriger.
Par ailleurs, je trouve la proposition de Joëlle pertinente ; la vôtre l’est aussi – ainsi, qui a le sens de « par conséquent » – . Je vais voir avec l’auteur.
