Emploi rare mais juste dans certains cas pour exprimer un futur (ou un conditionnel qui a une valeur de futur)
Je m’obstinais à refuser, notamment parce que mes problèmes me semblaient secondaires, et aussi parce que l’idée d’aller dans cet hôpital alors que je n’y étais pas obligée pour y conduire mon ami me révulsait, même si j’aurais pu y bénéficier d’une assistance en tant qu’accompagnant.
j’aurais pu : c’est un conditionnel passé (temps composé) qui exprime une action qui n’a pas eu lieu dans le passé.
Ex. : « tu aurais dû réfléchir » signifie que la personne n’au pas réfléchi.
Dans votre phrase, c’est bien, mais cela se rattache à une action passée..
Je m’obstinais à refuser, d’abord parce que mes problèmes me semblaient secondaires, et aussi parce que l’idée d’aller dans cet hôpital sans y être obligée (pour y conduire mon ami) me révulsait, même si j’aurais pu bénéficier d’une assistance en tant qu’accompagnant.
(Proposition pour alléger).
Bonsoir,
La question du conditionnel après même si n’étant pas tranchée, pour éviter toute contestation, j’esquive ! Plusieurs tactiques possibles :
1) développer le processus mental réel complet : … même si je savais que j’aurais pu y bénéficier d’une assistance… ;
2) utiliser la locution quand bien même : … quand bien même j’aurais pu y bénéficier d’une assistance…ou alors même que : … alors même que j’aurais pu y bénéficier d’une assistance… ;
3) restructurer : … me révulsait. Pourtant, j’aurais pu y bénéficier d’une assistance…
L’emploi n’est pas si rare.
Le conditionnel apparaît après « si » dans deux cas
– quand il est futur du passé (très fréquent)
Système présent :Je vous préviens que je serai absent demain / système passé : je vous ai prévenus que je serais absent le lendemain
-pour marquer la concession comme dans votre phrase
l’idée d’aller dans cet hôpital […]i me révulsait, même si j’aurais pu y bénéficier d’une assistance en tant qu’accompagnant.
La proposition est alors introduite par une conjonction exprimant la concession : La concession est le fait de relier deux faits qui, bien que contradictoires, n’ont pas empêché l’action de se dérouler. Bruno en a proposé quelques unes.
Je pense en effet que ce conditionnel après « si » est correct quand il s’agit d’exprimer une concession. D’ailleurs il ne m’écorche pas les oreilles comme lorsqu’il est fautif, mais je préférais m’en assurer auprès de mes pairs.