Bonjour, pourriez vous corriger ce texte pour moi s’il vous plait? Merci d’avance ;)

T’es pas cap!

Mes oreilles bourdonnent et ma tête est lourde. Ma bouche est sèche et ma langue pâteuse. J’essaye difficilement d’ouvrir les yeux. Lorsque j’y parviens, la lumière vive de la pièce m’agresse, faisant papillonner mes paupières. Je ne vois qu’un plafond blanc. Soudain, je me souviens. Oui je me souviens de tout. Ça a commencé par un “T’es pas cap!” et voilà où ça m’a mené.

J’étais à l’anniversaire d’un pote. Nous étions environ huit à dormir chez lui. Ses parents et sa sœur n’étaient pas là. J’ignore où ils étaient, mais ils devaient surement être partis en week-end ou quelque chose dans le genre. Oui, c’était un anniversaire secret, dans le dos des parents qui avaient puni leur fils en raison de la chute de ses résultats scolaires. Enfin bref, nous étions huit adolescents de douze à quinze ans, sans adulte à une fête improvisée avec alcool. Evidemment ce soir-là j’avais bu, pour faire comme les autres. Bah oui, sinon on se serait moqué de moi. “Renaud le coincé”; “Renaud le trouillard”; “Renaud la tapette” et bien d’autres remarques de ce genre. Eh oui, c’est comme ça que ça fonctionnait. On t’aime pas si tu ne suis pas la “norme”, si tu ne bois pas t’es pas un homme.

Donc, nous étions des jeunes qui picolent et on trouvait ça marrant, de faire comme les grands, de paraître fort. Et puis, il fallait bien s’amuser un peu! L’ennui au collège… Ça ne servait à rien d’apprendre. Certains diraient que si, c’est important pour avoir son bac, puis pour travailler. Mais non. Travailler ça ne servait à rien. Bah oui, lorsque l’on est chômeur, on a largement de quoi vivre! Conclusion, le collège, ça ne servait strictement à rien. Du moins, c’est ce que les autres disaient.

Mais comme la journée on s’ennuie, et bien le soir on s’enivre. Ah, et on fume aussi. On raccourcissait nos vies pour avoir l’impression de vivre. Je savais que tout ce que je faisais était mal, mes tout mes potes le font.

Seulement, l’ennui au collège ne nous faisait pas faire que ça. Oui, on faisait des *** s. C’était marrant. On était un peu comme le rigolo de la classe, mais aussi le rebel que tout le monde admirait.

J’ai arrêté de compter depuis longtemps le nombre d’heures de colle que j’ai reçu ou même le nombre de fois où j’ai séché les cours.

Bref, revenons en à cette soirée.

-Ça vous dit on va traîner dehors? Avait demandé l’un d’entre nous.

Nous avions tous hoché la tête en signe d’affirmation. Il devait être environ deux heures du matin. La fraîcheur de la nuit nous fit un bien fou. La lune éclairait la nuit sombre parmi les milliers d’étoiles qui décoraient le ciel. L’atmosphère était paisible et détendu. Nous ne marchions pas très droits. C’était l’alcool qui coulait dans nos veines qui nous fit cet effet. Nous nous étions arrêté au niveau d’un pont pour fumer une nouvelle clope. De rares voitures passaient, nous éblouissants avec leurs phares. Au bout d’un moment, on s’ennuyait un peu. Alors, on décida de faire un jeu. Le jeu du “T’es pas cap!”. Comme l’alcool agissaient sur nos raisons, on faisait un peu n’importe quoi. Au départ, c’était marrant.

C’était des choses du style “T’es pas cap de l’embrasser sur la bouche!” ou “T’es pas cap de lui lécher le pied!” ou encore “T’es pas cap de passer juste devant la voiture quand elle roule!”. Mais soudain, ce fut à mon tour.

-T’es pas cap de sauter du pont! Me dit l’un des gars.

Je dégluti. J’avais peur du vide. Je m’approchai du bord et regardai en bas. Il devait y avoir entre cinq ou six mètres qui me séparaient du sol. J’en eu des sueurs froides.

-Allez, on a tous joué le jeu! Maintenant c’est à toi! Me dit l’un d’entre eux qui avait remarqué mon hésitation.

Je tremblais. Un étau me serra violemment l’estomac. Une boule se forma au creux de ma gorge. L’angoisse était là, oppressante. Ils me regardaient tous, comme si j’étais une bête de foire. Leurs regards me brûlaient la peau. L’alcool m’empêchait de réfléchir normalement. Je devais sauté, sinon ils se moqueraient de moi. Ils me cracheraient des injures au visage. Et puis, eux ils auraient sûrement sauté.

-Bah alors, on se dégonfle Renaud? On dirait bien que t’es pas cap! Me dit l’un de ces gars qui me fixaient intensément.

Un sourire sadique se dessina sur ses lèvres, laissant apparaître ses dents jaunies par la cigarette. Ils s’apprêtaient à se moquer.

Il fallait que je saute. Je ne voulais pas devenir leur bouc émissaire. Je paniquais. Je perdais la raison. Je ferma les yeux et sauta vers mon cruel destin. Le destin, cette puissance qui fixerait de façon irrévocable le cours des événements. Ce destin qui se rapprochait de moi, à la même vitesse que mes pieds se rapprochaient du sol.

Aujourd’hui, je suis à l’hôpital. Aujourd’hui, je ne suis plus le même. Aujourd’hui, je ne serai plus jamais le même. Aujourd’hui, je suis allongé sur un lit, et le destin a fait que je ne me relèverai plus jamais. Oui parce qu’aujourd’hui, je suis tétraplégique. Je ne pleure même pas. J’en suis incapable. A vrai dire, je suis incapable de ressentir la moindre émotion en ce moment même. Non aucun sentiments. Seulement une question. La vie vaut-elle le coup d’être vécu au stade où j’en suis? Je n’ai désormais plus rien. Une image apparaît alors dans mon esprit. Une corde, un coup, un tabouret qui tombe. Un enterrement sans famille, sans une seule larme qui tombe. Même ça, je ne peux pas le faire. Je ne peux pas emprunter le chemin qui raccourcit la vie. Le raccourci de l’âme des esprits des cœurs brisés. Mes pupilles fixe l’aiguille de la montre qui brille sur mon poignet. Après tout, j’ai raté ma vie, je ne pourrais pas réussir ma mort.

Pauline Débutant Demandé le 4 décembre 2016 dans Général

… la lumière vive de la pièce m’agresse, faisant papillonner mes paupières.

Ciller : Avoir des battements de cils (et donc de paupières) le plus souvent involontaires, devant une lumière trop forte, après le sommeil ou à la suite d’une émotion.

… la lumière vive de la pièce m’agresse et me fait ciller.

Ça a commencé par un “T’es pas cap!” ──►Ç’a commencé par…

le 4 décembre 2016.

Papillonner
Aller d’un objet, d’une personne à l’autre, sans s’arrêter longtemps.

  • Tourner autour des femmes.
  • S’intéresser de façon superficielle à une quantité de choses : Papillonner au gré de la mode d’un sujet à l’autre.

En savoir plus sur http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/papillonner/57780#lTgC2djSw4VQpFdU.99

le 4 décembre 2016.
  • En parlant des yeux, exécuter un mouvement incertain et involontaire qui les empêche de se fixer.
  • En parlant de la lumière, d’objets lumineux, de couleurs, avoir des reflets nombreux et changeants.

Papilloter bien sûr…

En savoir plus sur http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/papilloter/57786#v8oIEjB7JvhcuopA.99

le 4 décembre 2016.

Pour vous améliorer en orthographe, testez les modules d’entraînement du Projet Voltaire :

2 réponse(s)
 

Bonjour, ce site n’est pas un site de correction gratuite. Merci de poser une question précise.

Pour cela, relisez chaque phrase en observant précisément : 
– les verbes et leur accord avec le sujet (participes passés compris)
– les accords pluriels et singuliers (déterminants, noms et adjectifs)
– homonymes (où ou /à a) 
– orthographe d’usage (mots dans le dictionnaire)
si vous avez un doute, alors posez votre question, nous vous aiderons.

Cordialement, j

joelle Grand maître Répondu le 4 décembre 2016

Bonjour,

Ce texte, bien qu’ émaillé de quelques fautes,  est très bien écrit et mériterait d’être diffusé dans les établissements scolaires dans le cadre de la prévention des pratiques addictives portant sur le tabac, l’alcool, le cannabis et d’autres substances licites ou illicites.

Si « t’es cap » d’écrire aussi bien, vous serez en mesure de corriger ces fautes.

Voici quelques fautes flagrantes :

Donc, nous étions des jeunes qui picolent et on trouvait ça marrant
mes tout mes potes le font.
le rebel que tout le monde admirait.
depuis longtemps le nombre d’heures de colle que j’ai reçu
Mais comme la journée on s’ennuie, et bien* le soir on s’enivre
L’atmosphère était paisible et détendu
Nous nous étions arrêté au niveau d’un pont
J’en eu des sueurs froides.
Je devais sauté
Je ferma les yeux et sauta vers mon cruel destin
La vie vaut-elle le coup d’être vécu au stade où j’en suis
Mes pupilles fixe l’aiguille
Après tout, j’ai raté ma vie, je ne pourrais pas réussir ma mort.

*http://www.projet-voltaire.fr/blog/regle-orthographe/%C2%AB-eh-bien-%C2%BB-ou-%C2%AB-et-bien-%C2%BB

czardas Grand maître Répondu le 4 décembre 2016

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