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Bonjour,
La justification complète est la suivante : le PP employé avec avoir s’accorde, en genre et en nombre, avec le C.O.D. placé avant lui. Ici nous est le C.O.D. , qui, d’après ce que l’on comprend, est un ensemble composé d’hommes et de femmes. Il commande l’accord au masculin pluriel, le masculin l’emportant sur le genre féminin, par ailleurs. ==> plongés.
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Bonjour’
Vous avez raison sur toute la ligne : On doit écrire bons.
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Prenez le temps de lire cet article de la BDL : vous saurez tout sur au monde et du monde, même ce qui n’est que raffinements de grammairiens.
« Du monde, au monde
Parle-t-on de la plus grande ville du monde ou au monde? Les deux constructions sont-elles possibles? Et, le cas échéant, y a-t-il une nuance de sens entre celles-ci?
Le renforcement du superlatif relatif est traditionnellement illustré dans les dictionnaires par la locution du monde. Mais il semble qu’aucun obstacle grammatical n’empêche l’emploi du tour avec à (au monde). En outre, un relevé de l’usage de du monde et d’au monde dans la presse francophone, et plus largement dans Internet, révèle que les deux constructions sont aussi courantes l’une que l’autre, et ce, dans toute la francophonie, dans des phrases où il y a un superlatif relatif.
Au Québec, des observateurs de la langue ont toutefois condamné l’emploi de la locution au monde dans ce type de contextes, sous prétexte que le superlatif relatif ne devait se construire qu’avec du monde, se basant sur le fait que les dictionnaires n’illustraient pas cette tournure. Cette condamnation n’a pas lieu d’être, les deux tours peuvent très bien s’employer, comme l’atteste le Dictionnaire de l’Académie française qui consigne les deux formes : « Du monde, Au monde, renforce un superlatif relatif. »
Exemples :
– C’est le plus bel endroit du monde. (ou : au monde)
– « Le plus grand herbier du monde retrouve la lumière [titre] […] l’herbier national, l’un des plus grands au monde, est tout le contraire de ce que l’on imagine de prime abord […]. » (Le Figaro, quotidien français, 2013)
– « des trains à grande vitesse, un système de santé parmi les meilleurs au monde, une nourriture saine, un mode de vie enviable […]. » (Le Monde, quotidien français, 2014)
– « Vos ouvriers et ingénieurs sont parmi les meilleurs du monde. » (Le Monde, quotidien français, 2015)
– « Mais quel est donc le meilleur restaurant au monde? » (Le Figaro, quotidien français, 2013)
– « Intoxication dans le meilleur restaurant du monde [titre] » (Le Figaro, quotidien français, 2013)
– « La meilleure bière au monde est belge depuis quelques années. » (Le Soir, quotidien belge, 2014)
– « Et c’est ici que l’on produit la vraie meilleure bière du monde. » (Le Soir, quotidien belge, 2013)
– « Apple, la plus grande entreprise au monde selon la valeur boursière, emploie 92 600 collaborateurs. » (Le Temps, quotidien suisse, 2015)
– « […] nous pouvons créer un portefeuille composé de ce que nous considérons être les meilleures entreprises du monde […]. » (Le Temps, quotidien suisse, 2014)
L’angle sous lequel les faits sont présentés est cependant quelque peu différent. Le choix de la préposition de implique une relation « partitive », d’un élément appartenant à un ensemble, alors que celui de la préposition à met plutôt l’accent sur l’aspect « locatif », sur le lieu. L’emploi de la préposition de est à rapprocher de celui de parmi ou d’entre, tandis que la préposition à pourrait être remplacée par dans ou en, selon le contexte. Ainsi, le meilleur restaurant de Québec présente celui-ci comme un restaurant parmi les autres restaurants de Québec, alors que le meilleur restaurant à Québec renvoie plutôt à un restaurant dans la ville de Québec, autrement dit, le meilleur restaurant en ville.
En outre, la valeur « locative » véhiculée par la préposition à se retrouve dans des énoncés comme : le train le plus rapide qui soit au monde ou la deuxième ville en importance au monde. Si de telles constructions sont tout à fait grammaticales, rien ne permet de condamner la formulation le plus grand spécialiste au monde, même si la plupart des ouvrages qui traitent du superlatif relatif recourent à la préposition de (du monde).
Par ailleurs, il y a des contextes où du monde et au monde ne sont pas interchangeables. Après un adverbe, on emploie du monde. Au contraire, après certains mots comme unique, nul, rien, personne, ce sera au monde.
Exemples :
– Elle lui a révélé le plus innocemment du monde son secret.
– Il a agi le plus honnêtement du monde dans cette affaire.
– Offrir un bijou unique au monde.
– Tu es ce que j’ai de plus cher au monde.
– Je ne voudrais manquer ce spectacle pour rien au monde!
– Être seul au monde.
– Aucun argument au monde ne pourra me faire changer d’idée.
– Personne au monde ne lui arrive à la cheville.
Dans d’autres contextes, en raison sans doute du caractère quelque peu figé des expressions ou des phrases, on attendra plutôt du monde.
Exemples :
– On dit des Champs-Élysées que c’est la plus belle avenue du monde.
– La prostitution est souvent décrite comme le plus vieux métier du monde.
– Je ne manquerais pas ça pour tout l’or du monde!
– Les pyramides d’Égypte sont une des Sept Merveilles du monde. »
On dira d’ordinaire : Le plus bel immeuble du monde est en France. (Est-ce bien vrai ?)
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Bonsoir Myrtille !
Il y en a beaucoup à qui je souhaite de s’emmêler la langue comme vous ! Car le problème ne se pose pas en termeS de phrases plus ou moins convenables, mais de style.
A cet égard,celle qui a ma préférence, stylistiquement parlant donc, est la première : Elle fut forcée d’accepter avec une feinte bonne grâce.Mais l’appréciation de la qualité du style est subjective ; attendez donc un peu d’obtenir d’autres réponses.
Bonne soirée. 🙂- 1919 vues
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Le Bon usage actuel ne critique pas du tout à ce que je sache :
« 0n trouve aussi (mais rarement) à ce que je sache : M. Noël Devaulx, à ce que je sache , n’en a pas tiré la moindre parcelle de la gloire tapageuse que la foire littéraire dispense à ses vedettes et à ses lauréats (, dans le Figaro litt., 21 août 1948). — Ta prétendue n’a pas un frère ministre, à ce que je sache ? (, Tour de Constance, p. 261.). »
Préférez toutefois que je sache, nettement plus fréquent.
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Soso, désolé, mais une phrase doit comporter une seule idée énoncée clairement.
Or, je n’aperçois pas clairement l’idée exprimée par cette phrase : quelle relation y-a-t-il entre Mme Bernard a toujours été talentueuse ET son départ soudain visait à l’humilier et à la dévaloriser devant ses collègues ?Je vous conseille de reformuler votre énoncé.
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Bonsoir,
Edwin a bien raisonné.
Après « du genre », l’adjectif s’accorde avec « du genre », masc. sing. ==>Cette femme est du genre courageux.
Si vous avez besoin d’une très bonne référence, en voici une tirée du Trésor de la langue française :
» Du genre de + subst., du genre + adj. ou subst. Mille histoires du genre affolant (VALÉRY, Corresp. [avec Gide], 1894, p. 216). »
On ne dit donc pas du genre « affolantes ».Ils sont du genre collant.
Cette réponse a été acceptée par CVB. le 29 juillet 2020 Vous avez gagné 15 points.
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selon certains auteurs, l’esclavage intellectuel est la domination linguistique et culturelle d’une langue et d’une culture :
« LA FRANCOPHONIE et ABDOU DIOUF: Une histoire d’esclavage intellectuel ?
« La francophonie est une stratégie de contrôle de notre créativité et même de notre devenir« ,
[…]
L’Afrique francophone ne souffre t-elle pas de l’hégémonie linguistique et culturelle du français ? »Cette notion ne correspond pas à la réalité que vous visez.
Il y a aussi le concept d’esclavage moderne (ou contemporain) : prostitution forcé (y compris des enfants), esclavage sexuel, et travail forcé. L’administration de certaines substances propres à réduire la conscience (alcool, stupéfiants, psychotropes…). sont parfois employées.
Je ne connais pas de terme désignant ce type d’esclavage ; on est ici au niveau des moyens, comme la maltraitance physique et la mainmise sur les enfants des prostituées, que l’on menace de garder en otages si celles-ci s’en vont.
Ajout : Bien sûr, « esclavagisme » ne convient pas en l’espèce (v. le message de J.).
Dans le cas que vous exposez, il s’agirait plutôt de manipulation mentale chimique.
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Anouk,
1. Inexistence d’un lien de cause à effet
Qu’est-ce qui vous empêche d’écrire : Tant de chefs-d’œuvre et tant d’enchantement. »?
Vous pouvez aussi écrire, comme Tara, Tant de chefs d’oeuvre et d’enchantements. Cela dit, je considère comme un peu étrange de placer sur le même plan une réalité concrète et nombrable et une réalité abstraite et non nombrable.2 Existence d’un lien de causalité
Si ce sont les chefs-d’oeuvre qui procurent des/un enchantement/s, on retrouve la possibilité du pluriel et du singulier. En effet, on peut écrire, par ex. : Tant de chefs d’oeuvre procurent une succession d’enchantements OU Tant de chefs d’oeuvre procurent un véritable enchantement.
Si c’st bien cela que l’on veut dire, les deux phrases du 1 constituent notamment un hendiadyn.
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« On dit : nous y avons mis du temps. »
Pas nécessairement. Y mettre le temps est enregistré notamment dans le Grand Robert et le TLFI.
« Il y a mis le temps : il a été bien long.© 2017 Dictionnaires Le Robert – Le Grand Robert de la langue française »
On le trouve aussi, par ex., sur le site Langue française.net :
y mettre le temps Être lent, long, être en retard, tarder à agir synonyme lent, lentement En arriver à est également une LOCUTION qui peut être suivie d’un infinitif (comme dans la phrase soumise).
TLFi :
Loc. (domaine didact. ou domaine situationnel, proche du sens temporel). En arriver à.
[Suivi d’un subst.] En arriver à un point, à un degré… :
23. Il en était arrivé à un point d’urémie qui ne pouvait tarder d’amener une crise.
VERCORS, Le Silence de la mer, 1942, p. 16.
[Suivi d’un inf.] :
24. Il [l’homme] en arrive à regretter le temps de ces premières confidences dont le souvenir le torture cependant.
PROUST, La Prisonnière, 1922, p. 90.
[Suivi d’un adv.] :
25. Regarde ce sculpteur qui (…) vient (…) de planter là sa femme, ses enfants. L’opinion l’a condamné, et certes je ne l’excuserai pas. Et pourtant comme je m’explique qu’il en soit arrivé là!
A. DAUDET, Les Femmes d’artistes, 1874, p. 15.En arriver à est dans la phrase de AG un gallicisme ( = construction propre au français), comme en venir à.
« Nous y avons mis le temps, mais nous en sommes enfin arrivés à aborder cette problématique. »
On peut considérer ici que « Nous y avons mis le temps » = « Nous avons mis bien du temps à faire cela », cad « à aborder cette problématique. » Et « en » peut être conservé puisque il est indispensable pour former la locution idiomatique (si l’on veut la garder). De plus, il ne représente rien ici ; il n’est même pas employé dans une acception affaiblie de : « cela », « à cause de cela », « par suite de cela »… Il n’ y a donc pas d’agrammaticalité ni, plus généralement, d’incohérence (contradiction, doublon…) à écrire :
Nous y avons mis le temps, mais nous en sommes enfin arrivés à aborder cette problématique.
Cela dit, ce « en » n’est pas nécessaire et l’on peut dire, en abandonnant la seconde locution : Nous y avons mis le temps, mais nous sommes enfin arrivés à aborder cette problématique.
P.S. Il y a des façons de rédiger la phrase sans recourir aux deux locutions en question. Pour ma part, j’aime bien les tours propres à la langue française. 🙂
Cette réponse a été acceptée par AG. le 28 juillet 2020 Vous avez gagné 15 points.
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