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  • Débutant Demandé le 27 mai 2021 dans Général

    Laetitia, je sais, mais cela servira à d’autres.

    Par contre, quel est votre problème exactement ?  Problème de prononciation ? Cas dans lesquels il convient de doubler une consonne après la lettre e ?  Autre difficulté ? On ne peut pas  vous laisser vous résigner à  « continuer à faire la faute ».

    Bonne nuit. 🙂

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  • Débutant Demandé le 27 mai 2021 dans Général

    Pour ceux qui sont intéressés par les règles de l’accent grave ou aigu sur le (selon les R.O. de 1990, qui sont officiellement recommandées) : 

    « 3.2. L’accent grave ou aigu sur le e
    L’accent aigu placé sur la lettre e a pour fonction de
    marquer la prononciation comme « e fermé », l’accent
    grave comme « e ouvert ». Il est nécessaire de rappeler ici
    les deux règles fondamentales qui régissent la quasitotalité des cas :
    Première règle :
    La lettre e ne reçoit un accent aigu ou grave que si
    elle est en finale de la syllabe graphique : é/tude mais
    es/poir, mé/prise mais mer/cure, inté/ressant mais
    intel/ligent, etc.

    Cette règle ne connaît que les exceptions suivantes :
    – l’s final du mot n’empêche pas que l’on accentue la
    lettre e qui précède : accès, progrès (avec s non
    prononcé), aloès, herpès (avec s prononcé), etc.;
    – dans certains composés généralement de formation
    récente, les deux éléments, indépendamment de la coupe
    syllabique, continuent à être perçus chacun avec sa
    signification propre, et le premier porte l’accent aigu.
    Exemples : télé/spectateur (contrairement à téles/cope),
    pré/scolaire (contrairement à pres/crire), dé/stabiliser
    (contrairement à des/tituer), etc.

    Deuxième règle :
    La lettre e ne prend l’accent grave que si elle est
    précédée d’une autre lettre et suivie d’une syllabe qui
    comporte un e muet. D’où les alternances : aérer, il
    aère ; collège, collégien ; célèbre, célébrer ; fidèle,
    fidélité ; règlement, régulier ; oxygène, oxygéner, etc.
    Dans les mots échelon, élever, etc., la lettre e n’est pas
    précédée d’une autre lettre.

    À cette règle font exception : les mots formés à l’aide
    des préfixes dé- et pré- (se démener, prévenir, etc.) ;
    quelques mots, comme médecin, ère et èche.
    L’application de ces régularités ne souffre qu’un petit
    nombre d’anomalies (exemples : un événement, je
    considérerai, puissé-je, etc.), qu’il convient de réduire.
    (Voir Règle 3, Graphies 6, 7, Recommandation 3.)

    3. Accent grave : conformément aux régularités
    décrites plus haut (Analyse 3.2) :
    a) On accentue sur le modèle de semer les futurs et
    conditionnels des verbes du type céder : je cèderai, je
    cèderais, j’allègerai, j’altèrerai, je considèrerai, etc.
    b) Dans les inversions interrogatives, la première
    personne du singulier en e suivie du pronom sujet je porte
    un accent grave : aimè-je, puissè-je, etc. (Voir Analyse
    3.2 ; Graphies 6, 7 ; Recommandation 3.) »

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  • Débutant Demandé le 27 mai 2021 dans Général

    Il faut bien prendre conscience que certains verbes de mouvement intransitifs, comme aller, peuvent être suivis d’un groupe infinitif (GInf) sans préposition, exprimant le but du mouvement :   [bien Tara pour le but !  :)]

    Je passe prendre des nouvelles.

    Je retourne chercher mon vélo.

    Je suis allée faire des courses.

    Je viens manger.

    Quant à la fonction grammaticale de « faire des courses », elle est facile à trouver. Aussi, je  vous laisse le soin de la trouver (Ann, Tara – qui adore cela – et Joëlle), non sans vous avoir rappelé les fonctions gram. que peut occuper un GInf. 

    Le groupe infinitif peut occuper les fonctions de sujet de la phrase (exemple 1), d’attribut du sujet (exemple 2), de complément direct du verbe (exemple 3), de complément du nom (exemple 4) et d’attribut du complément direct (exemple 5).

     

    1. Devenir meilleur est mon objectif.

    2.  Joël semble parvenir à ses fins.

    3. Ces hommes de science veulent investir dans l’avenir.

    4. Mon seul but : réussir.

    5. Elle a vu sa mère travailler tout le jour. 

    Excellente source : AlloProf.

     

     

     

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  • Débutant Demandé le 27 mai 2021 dans Accords

    Bonjour,

    J’écrirais : au plus grand nombre possible. 

    Antidote n’est pas infaillible ; on l’a encre vu  hier. 

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  • Débutant Demandé le 27 mai 2021 dans Accords

    – Pareil adverbe (= pareillement, de la même façon) est très critiqué. Il faut éviter de l’employer ; certains grammairiens le proscrivent même. Ils sont habillés pareil.

    – « Comme adjectif, pareil signifie « semblable par l’aspect, la grandeur, la nature ». Il s’emploie dans les expressions à pareille heure « à cette même heure », en pareil cas « dans un cas de cette sorte », un pareil amour « un amour aussi fort ». En emploi adjectival, pareil varie en genre et en nombre en accord avec le nom qu’il qualifie.

    Exemples :

    – Il n’y pas dans cette rue deux maisons pareilles.

    – Ils sont pareils tous les deux. » La BDL

    – On est pareil = On de modestie, comme le nous de modestie (conférencier par ex.), ou usage exclusif avant février 1977 même s’il s’agit d’une femme ou de plusieurs personnes.

    On est pareil,  pareille, pareils, pareilles
    Cf.  arrêté « Haby » du 28 décembre 1976 relatif aux tolérances grammaticales ou orthographiques (J.O.R.F. du 9 février 1977 ; arrêté applicable pour les examens et concours organisés par l’Education) : admet  accord en genre et en  en nombre quand on désigne une femme  ou plusieurs personnes.  D’ éminents grammairiens (RIEGEL, PELLAT, RIOUL, etc.)  ont admis cette possibilité. 

    Applications :
    Je (un homme)  suis pareil à Tara, mais différent. ==> on (de modestie)  est pareil à Tara, mais différent.
    On (de modestie, de la part d’une femme) est pareille à Tara, mais différente.
    Nous (des femmes) sommes toutes  pareilles, mais différentes. ==> On est pareilles, mais différentes, si on fait l’accord.
    Nous (des hommes ou bien un ensemble mixte) sommes tous pareils, mais différents. ==> on est pareils mais différents, si on fait l’accord.

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  • Débutant Demandé le 27 mai 2021 dans Conjugaison

    Bonjour,

    Oui.

    « que nous n’eussions pas été été conquises » = subjonctif plus-que-parfait du verbe conquérir. Voix passive.  Forme négative.  1re pers. du pluriel. « Conquises » : PP au féminin pluriel.

    Cette réponse a été acceptée par francais. le 11 juin 2021 Vous avez gagné 15 points.

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  • Débutant Demandé le 27 mai 2021 dans Accords

    Bonjour Grmber,

    Les parties auront choisi quoi ?  Que = C.O.D. antéposé. Que = les produits ==> choisis

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  • Débutant Demandé le 26 mai 2021 dans Question de langue

    On ne cancane pas °à qqn, mais on cancane sur qqn.

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  • Débutant Demandé le 26 mai 2021 dans Accords

    Bonsoir,

    En général, on met toute sorte de devant un nom singulier.

    Dans le cas d’un nom pluriel, l’usage est flottant : o n trouve toute sorte de ou toutes sortes de devant un nom pluriel. Toute sorte de n’est pas condamné, dans ce cas, par les spécialistes. 

    Pour simplifier, il est souhaitable de rédiger ainsi : sing. devant un nom sing. , pluriel avec un nom pluriel, comme le préconisent tout de même certains spécialistes. 

    J’écrirais de préférence : toutes sortes d’activités. 

     
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  • Débutant Demandé le 26 mai 2021 dans Question de langue

    Paul,

    Il faut distinguer aussi conjonction  (cf. précédemment) et aussi adverbe (v. ci-après).  Que voulez-vous dire précisément ? « Par conséquent » ou « également » ?

     

    Aussi peut être adverbe et, dans ce cas, il ne se met pas en début de phrase. Il signifie alors « également », « en outre ».

    La BDL :

    « Aussi est adverbe lorsqu’il a sens de « également » ou de « en outre, de plus ». Dans ces emplois, il ne s’écrit pas en début de phrase mais à la suite du mot qu’il détermine.

    Exemples :

    – Pierre est venu et Paul aussi. (c’est-à-dire : Pierre est venu et Paul également)

    – Le nouveau budget prévoit une réduction d’impôts. Il prévoit aussi des subventions aux petites entreprises. (c’est-à-dire : Il prévoit, en outre, des subventions…) »

     

     

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