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  • Maître Demandé le 7 mai 2020 dans Conjugaison

    Bonjour,
    Ici, le problème n’est pas la concordance des temps mais le choix du mode.
    Il me semble que « aussi lentement que », « aussi vite que », et en général, « aussi » + adverbe + « que » n’appellent pas le subjonctif mais l’indicatif, puisque tu exprimes une comparaison.

    On dit Je suis venu aussi vite que j’ai pu et non Je suis venu aussi vite que j’aie pu.
    On dit Il est allé aussi loin qu’il est permis et non Il est allé aussi loin qu’il soit permis.

    De même, la phrase de J. Kessel au présent donne Je m’assieds aussi lentement que cela m’est possible et non Je m’assieds aussi lentement que cela me soit possible.

    Bonne journée.

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  • Maître Demandé le 7 mai 2020 dans Accords

    Bonjour,
    La règle dit ceci :

    1) Après un verbe exprimant la certitude ou quasi-certitude (savoir, être sûr…), on utilise l’indicatif ;

    2) Après un verbe exprimant le doute (ne pas penser, ne pas être sûr…), on utilise le subjonctif.

    Ainsi, tu diras :

    Je pense qu’il a raison. INDICATIF
    Je ne pense pas qu’il ait raison. SUBJONCTIF
    Je suis certain qu’il est honnête. INDICATIF
    Je ne suis pas sûr qu’il soit honnête. SUBJONCTIF

    Dans ta première phrase, Je me suis *** ctée pour être sûre que… ; là tu exprimes une certitude, donc indicatif : …que ça marche.

    Dans ta seconde phrase, Je voulais être sûr que… ; ATTENTION, là tu veux être sûr, on ne parle plus de certitude ou de doute, mais de volonté : tu exprimes une volonté. Le mode du vœu est le subjonctif : …qu’il soit là.

    Bonne journée.

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  • Maître Demandé le 6 mai 2020 dans Accords

    Bonjour, le Dictionnaire Larousse donne cette définition :

    MAINT, E : adjectif (du germanique). Littéraire : Un grand nombre de. Exemples : En mainte occasion. Maintes fois.

    On remarque que mainte existe au singulier, mais que le nom qui le suit (occasion) est aussi au singulier.

    Maintes occasions se traduit pas Un grand nombre d’occasions alors que Mainte occasion se traduit par Plus d’une occasion –> donc occasion au singulier.

    Je ne sais pas si maint et maint existe, sachant que maint au singulier est utilisé très rarement…

    Bonne journée.

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  • Maître Demandé le 6 mai 2020 dans Question de langue

    Effectivement, la règle dit qu’il faut lier par un tiret l’adverbe non avec un substantif : le non-paiement ; la non-volonté…
    Elle dit aussi que l’on ne le lie pas lorsqu’il est suivi d’un adjectif (ou participe passé) : liste non exhaustive ; taxe non payée…

    Dans ta phrase, prise en compte compte pour un substantif (en tous cas, ce n’est pas un adjectif…), donc c’est la non-prise en compte.

    En compte est le complément du nom prise, comme dans la non-prise d’information, la non-prise de risque, la non-prise d’électricité…

    Le détachement du non signifie que le sujet en question n’est pas qualifié par l’adjectif que tu utilises (le paiement n’est pas complet = le paiement non complet) alors que sa ligature montre que c’est ton sujet qui n’existe pas (il n’y a pas de paiement = le non-paiement).

    J’espère avoir été non incompréhensible…

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  • Maître Demandé le 6 mai 2020 dans Conjugaison

    Cependant, je ne pense pas que l’utilisation du subjonctif dans ce contexte soit appropriée.

    Dans ta phrase, tu sais que le chef d’État brésilien a de mauvaises relations avec Paris, et tu viens d’avoir l’explication. Je pense qu’il serait plus juste de dire : Ce qui explique que le nouveau chef d’état brésilien a de fort mauvaises relations avec Paris ; avec avoir à l’indicatif.

    Si tu as un doute, si tu penses que le chef d’État brésilien a de mauvaises relations avec Paris, alors, en plus de conjuguer avoir au subjonctif, il me semblerait plus approprié de mettre expliquer au conditionnel : Ce qui expliquerait que le nouveau chef d’état brésilien ait de fort mauvaises relations avec Paris.

    Tout est dans la nuance entre doute et certitude.
    Bonne journée.

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  • Maître Demandé le 5 mai 2020 dans Accords

    Il s’agit là d’une erreur-type que l’on retrouve souvent…

    Pour être sûr de bien conjuguer le verbe, il faut chercher le sujet auquel le verbe fait référence.

    Dans ta première phrase, Les actions que je réalisais, qui réalisait ? C’est moi (je) qui réalise les actions (et non les actions qui me réalisent). Le sujet de ta phrase est Je,  il faut donc écrire Les actions que je réalisais.

    De la même façon, dans ta deuxième phrase ; sensible est un adjectif. Il faut se demander quel nom il qualifie. Qui est sensible ? Moi (je) ou les aspects ? C’est moi. Il faut donc écrire Les aspects auxquels je suis sensible.

    J’espère t’avoir aidé.

    Cette réponse a été acceptée par aurelie363. le 5 mai 2020 Vous avez gagné 15 points.

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  • Maître Demandé le 5 mai 2020 dans Général

    Personnellement, je ne pense pas qu’il faille utiliser la première personne mais bien la troisième.
    En effet, il y a deux propositions dans ta phrase :

    1) Je suis la femme : ici, le verbe être conjugué avec le sujet je ;

    2) qui prend : cette proposition est une proposition subordonnée relative : c’est une expansion du nom qui, ici, donne une information sur le groupe nominal la femme, qui est à la troisième personne. Tu dois donc conjuguer à la troisième personne : Je suis la femme qui prend.

    De même, au pluriel, la phrase Nous sommes les femmes qui prennent sonne mieux que Nous sommes les femmes qui prenons

    Bonne journée.

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