RE: qu’il m’appartint
Bonjour,
Pour un texte romantique; selon vous la formulation:
Moments tout en délicatesse
La brise dans ses cheveux châtains
Et cet effet, qu’il m’appartint
D’en méconnaître la justesse
Au gré de reflets de satin
Est-ce que l’ensemble « et cet effet qu’il m’appartint d’en méconnaître la justesse » vous semble correct?
je dirais : et cet effet dont il m’appartint de connaître la justesse.
pourquoi ? il m’appartint de connaître la justesse de cet effet. Quand l’antécédent du pronom relatif est suivi d’un complément du nom : la justesse de cet effet, il faut dont.
c’est comme : la maison dont le toit est détruit.
c’est le toit DE la maison qui est détruit.
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Je précise à la suite de la deuxième réponse (Dewelis) que j’ai réfléchi à la notion de redondance : je souligne le « de » de ma réponse. J’avais supprimé le « en » (de connaître et non d’en).
La question reste entière : « d’en méconnaître » est-il grammaticalement fautif ? Et s’il ne l’est pas, la phrase « et cet effet, qu’il m’appartint d’en méconnaître la justesse » est-elle grammaticalement juste ? On est là dans un contexte poétique, si Thomolos avait posé la question pour un blog de bricolage, j’aurais été la première à lui suggérer de remplacer « Ce meuble, qu’il vous appartient d’en construire les étagères… » par « Ce meuble, dont il vous appartient de construire les étagères… » Dans un contexte « terre-à-terre », la première construction parait très lourde, est-elle pour autant fausse ? C’est important, car ce qui paraît lourd en prose peut s’avérer joli en poésie (avis très personnel 🙂 )