RE: Que ou dont
Bonjour,
La liberté n’est pas un oiseau migrateur connu dont chacun pourrait dire qu’il l’a vu passer ou perché sur la branche d’un arbre.
La liberté n’est pas un oiseau migrateur connu que chacun pourrait dire avoir vu passer ou perché sur la branche d’un arbre.
Les deux phrases sont-elles correctes ?
« Perché » peut bien succéder à l’infinitif « passer », n’est-ce pas ?
Merci.
Bonjour,
La non-répétition de qu’il a vu et de avoir vu sont de simples ellipses tout à fait admises par les grammairiens (Grevisse, Goosse…).
D’un arbre est inutile. En effet, dans ce contexte, la branche dont il s’agit ne peut être que celle d’un arbre !
Cf. Dictionnaire de l’Académie française, art. branche :
« I. BOTANIQUE. Partie ligneuse allongée qui pousse à partir du tronc d’un arbre. »
On se trouve avec le même cas que précédemment avec « de couleur bleue » ou « couleur » était dit inutile.
Certes.
Il n’empêche qu’on peut avoir « envie », « besoin » de le dire pour d’autres raisons que sémantique. Ce peut être, par exemple, une simple question de rythme.
Je pense qu’il faut laisser à celui qui écrit le soin de décider.
Sinon, il faudrait aussi se demander pourquoi avoir écrit « connu » et pourquoi « chacun » plutôt que « on » et même pourquoi cette comparaison, etc.