RE: « Que nous soyons noirs, blancs ou que sais-je encore »
Bonjour à tous,
Je me pose la question de savoir si l’on commet une faute d’orthographe si nous écrivons : » que nous soyons noir, blanc ou que sais-je encore » faut il accorder blanc et noir avec nous et donc mettre un « s » . Le fait de ne pas mettre de « s » me fait dire que cela donne un autre sens, c’est à dire chacun qui compose le « nous » individuellement. De même pourrions nous dire » que nous soyons juif ou musulman » ou doit-on écire » que nous soyons juifs, musulmans… » Oui, Non ? et pourquoi ? Merci !! Belle journée à tous.
Merci à tous pour vos réponses.
Quel plaisir d’apprendre. De plus, je viens de découvrir grâce à vous l’accord par syllepse.
Comme vous vous en doutez, j’écarte l’utilisation du « nous » de Majesté.
Il aurait certainement été, comme vous le suggérez, bien « plus heureux » de dire « que l’on soit noir, blanc… » dans ce cas précis. Le texte qui m’a été donné de lire et de corriger étant formulé avec « nous », je vous avoue ne pas avoir songé à le modifier en ce sens. Les deux personnes que j’ai interrogées dans mon entourage sont unanimes sur l’utilisation du pluriel. Pour ma part, j’ai pensé que l’utilisation du « s » permettait de se sortir de l’impasse, si je puis dire et d’être certaine de ne pas faire de faute. Cependant, une partie de moi ne pouvait s’empêcher de penser que sans les « s », la phrase demeurait non seulement correcte mais qu’elle prenait un autre sens. Je vous remercie encore pour vos réponses. D’ailleurs, mêler le « nous » et le « on », est-ce correct, incorrect ou n’est-ce tout simplement pas très heureux ? 🙂 N’étant pas la championne de l’orthographe, la ponctuation ou de la grammaire, vous n’imaginez même pas la pression sur mes épaules de vous écrire ces quelques lignes mes chers « Maîtres » et « Érudits » ! Excusez-moi par avance, loin de moi l’idée de vouloir « massacrer » notre belle langue. A bientôt pour apprendre encore !
Je suis heureux d’avoir pu contribuer, avec Tara et Joelle, à votre « édification » 😉
Multiplier les pronoms personnels n’est jamais une bonne idée (surtout dans ce cas précis où nous et on désignent de fait les mêmes personnes), cela risque de désorienter certains lecteurs.
J’utilise parfois le terme de main courante pour expliquer cette idée d’accompagner le lecteur dans son entreprise, c’est assez explicite.
