RE: Proposition subordonnée completive

Elle travaille en appui à son mari.

Elle travaille pour appuyer son mari.

Quelle est la nature syntaxique de la première phrase qui permet de s’affranchir d’une proposition subordonnée complétive infinitive ?

4 Réponses

Cataclysme,

Vous écrivez :
« J’ai remarqué qu’en français, on a la possibilité de remplacer une proposition subordonnée complétive infinitive par en + un nom. A titre d’exemple, on peut citer en réponse qui est une bonne tournure permettant de s’affranchir de pour revenir à ou pour répondre à. »

Je comprends un peu mieux votre question, mais je ne comprends pas très bien pourquoi vous vous la posez… Quelle importance, au juste ?

De plus, « en réponse à  » est une tournure inappropriée qui est utilisée à tort dans le jargon de bureau.
Voici ce qu’en dit l’Académie :
Réponse  : DROIT. L’avocat du plaideur a fourni sa réponse, ses réponses. Droit de réponse, voir Droit III. User de son droit de réponse, faire jouer son droit de réponse.
Loc. adj. En réponse, se dit d’un document qui contient une telle argumentation (on disait aussi Responsif, ‑ive). Mémoire en réponse.

Aussi je vous recommande vivement de ne pas employer cette tournure. Préférez :
« Pour répondre à votre demande / à vos arguments / Pour revenir au sujet qui nous préoccupe« .

De la même façon, « travailler en binôme avec  » me semble être une tournure pléonastique et incorrecte d’un point de vue syntaxique.

Cathy Lévy Grand maître Répondu le 26 mars 2022
Votre réponse
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