RE: Présent du subjonctif ou imparfait du subjonctif ?
Dans la phrase ci-dessous, doit-on mettre le verbe à l’imparfait du subjonctif (répondît) ou au présent du subjonctif (réponde) ? Avec cette remarque qu’il s’agit d’un texte littéraire.
Question subsidiaire : Quelle est, toujours dans la phrase ci-dessous, la nature de la proposition : « pour qu’il y répondît favorablement » ?
Sébastien n’eut pas à attendre longtemps pour comprendre qu’aucune des demandes qu’il recevrait ne serait suffisamment enthousiasmante pour qu’il y répondît favorablement.
Nature : (subordonnée) complétive adverbiale. N.B. La terminologie grammaticale n’a rien d’absolu.
La fonction, est : complément adverbial circonstanciel de conséquence. Ou, Par abrègement :Complément de conséquence. Le mot conséquence est indispensable.
Grand merci cher et fidèle Prince de votre réponse !
(Est-ce que le « complément adverbial circonstanciel de conséquence » est équivalent à la « subordonnée circonstancielle de conséquence » de Joëlle ? Ou y a-t-il débat sur la fonction ?)
Pour que … est un mot subordonnant qui introduit une subordonnée (ici de conséquence) : complément adverbial ne donne pas suffisamment le sens qui est bien l’idée de conséquence. Il y a bien une subordonnée lorsqu’il y a un verbe conjugué avec un sujet et il y a une principale…où se situe l’adverbe. La grammaire doit nous aider à percevoir la construction des phrases et le sens qu’elles ont. Prince a raison, la terminologie peut nous égarer de cet objet.
Immense merci, chère Joëlle, de cette clarification. Je note donc que c’est bien une subordonnée.