RE: Néologismes & pléonasmes : des fautes ?
Bonjour, je me suis souvent interrogé sur ces deux points :
1) Doit-on considérer les néologismes comme des fautes ? Je ne parle pas ici de mots dont l’écrivain croit l’existence (on pourrait allégorer sur cette image ; l’auteur ne fait qu’adynatoner tout au long de ces vers) ni d’anglicismes utilisés avec insouciance (la prise de position des journalistes risque d’impacter sur certaines décisions politiques). Je parle ici de néologismes créés exprès par l’auteur, dans un but pratique. Par exemple, si l’on doit disserter sur un auteur qui a réécrit des poèmes avec le style de Rimbaud ; au lieu de répéter sans cesse « appliquer le style de Rimbaud », ne pourrait-on pas inventer le mot « rimbaudiser » dans un but de concision ou sera-ce considéré comme une faute ?
2) Doit-on considérer les pléonasmes comme des fautes ? Ils m’ont toujours fait l’effet de figures de style servant à appliquer un effet d’insistance. Certains blâment le célèbre « au jour d’aujourd’hui » sous prétexte que c’est redondant ; mais n’est-ce pas un bon moyen d’insister sur la date actuelle ? Les gens qui utilisent cette expression ne le font-ils pas toujours dans le but d’insister fortement ?
Bon après-midi.
Merci pour toutes vos réponses ; vous m’éclairez beaucoup sur le sujet !
Bonne journée.