RE: ne fût-ce/ne serait-ce
Bonjour, dans l’une des questions du programme « excellence » du Projet Voltaire, une phrase est ainsi corrigée : « Je dois lui parler, ne fût‑ce qu’une minute. » Comment expliquer ici le subjonctif, et pourquoi le préférer au conditionnel (« Je dois lui parler, ne serait-ce qu’une minute. ») ?
Bonjour, je me permets de relancer la question car après avoir lu toutes ces explications je me demande toujours pourquoi on parle du conditionnel passé deuxième forme — et sa interchangeabilité avec le plus-que-parfait du subjonctif — alors que, sauf une erreur de ma part, fût est l’imparfait du subjonctif et non pas le plus-que-parfait (qui sera eût été). Merci d’avance de vos explications. Cordialement