RE: L’imparfait du subj
Bonjour Mesdames et Messieurs
Ce qui m’intéresse beaucoup, c’est cette passage.
L’imp du subj peut, dans une sous-phrase ayant la valeur d’une proposition commençant par « méme si », équivaloir à un cond présent.
Pourriez-vous m’aider à donner la phrase équivalente des phrases d’exemple?
Genre:
1) FUSSÉ-JE devant la mort = même si j’étais (ou je serais?) devant la mort.
>>> ça me rend confus, parce que ça serait bizarre que « même si » est suivi d’un cond (je serais), mais la théorie dit que je dois mettre un cond (équivaloir à un cond présent) – alors, je dois écrire « j’étais » ou « je serais » dans la phrase équivalente?.
Aidez-moi aussi à écrire la phrase équivalente de ces phrases au-dessous, svp.
2) DUSSENT-ELLES ne pas avoir de sens commun = ?
3) DUSSE-JE donner la moitié de ma fortune à Mme Bontemps = ?
Etc
Merci beaucoup.
Edwin
Les phrases équivalentes sont celles que vous a donné Prince :
Fussè-je devant la mort, je ne le dirais pas —> même si j’étais devant la mort, je ne le dirais pas
Dussent-elles ne pas avoir le sens commun — > même si elles ne doivent pas avoir le sens commun
L’imparfait du du subjonctif a ici une valeur extensive il renchérit sur ce qui vient d’être dit . Comme la conjonction de subordination « même si » il souligne la réalité du fait le plus improbable et conséquemment le plus significatif pour ce que l’on veut faire admettre