RE: « […] et la France, le monde entier, ne vit qu’au rythme [de quelque chose] »
Bonjour,
Dans un texte, j’ai lu « […] et la France, le monde entier, ne vit qu’au rythme [de quelque chose] ». Cette phrase m’a paru étrange… Personnellement, j’aurais voulu conjuguer le verbe au pluriel… Le texte est-il erroné ? La pensée est-elle erronée ? S’agit-il encore une fois d’un cas où l’auteur a le choix ?
Merci !
Il est vrai que l’on peut s’interroger sur la présence d’une gradation dans la phrase ; le rédacteur considère-t-il les termes comme désignant une même idée ou deux entités distinctes ?
Il n’est pas toujours aisé de distinguer une gradation d’une énumération ou d’une accumulation.
Ici, « la France, comme le monde entier, vit…. » peut exprimer une comparaison.
Après, si l’on met au pluriel, il y a redondance car la France fait partie du monde entier… de même, « ne vit qu’au rythme » est bizarre… On ne peut pas vivre que selon un rythme. Donc phrase à revoir syntaxiquement en fonction du sens.
Tous les pays vivent au rythme de …(que est inutile).
…
vit au rythme = suivre le rythme.
Je suis d’accord avec vous concernant la question du rythme. C’est bien vu.
Les laitiers suivent le rythme que leur impose leur principal acheteur : fournir deux cents litres de lait par jour. Mais ils doivent aussi suivre le rythme que leur impose leur second acheteur : fournir cinq cents litres de lait à la fin de chaque mois.
Ou bien.
Les laitiers suivent le rythme que leur imposent leurs acheteurs : fournir deux cents litres par jour au premier et cinq cents litres par mois au second.
La seconde formule me semble bien meilleure.