RE: Conjonction et proposition séparées par un complément placé entre virgules
Bonjour.
Devrait-on écrire :
« Je pense qu’en fait, il voulait venir. »
ou
« Je pense que, en fait, il voulait venir. » ?
D’après moi, la deuxième option est plus juste, puisque la subordonnée ne devrait pas être séparée de sa conjonction.
De la même manière, serait-il mieux d’écrire :
« Et là, il entra. »
ou
« Et, là, il entra. » (voire « Et là il entra. ») ?
Encore une fois, c’est la proposition, et non le complément, qui est liée à la conjonction ; on ne devrait donc pas les séparer, sauf si c’est fait avec deux virgules. Toutefois, depuis que je réfléchis à cette question, j’observe beaucoup de phrases, dans des messages, sous-titres ou même livres, qui contredisent ma logique. De plus, j’ai l’impression que, dans le second cas, la construction « conjonction + virgule + complément + virgule » est un peu lourde et casse le rythme de la phrase. Pourriez-vous donc éclairer ma lanterne ?
Je pense qu’en fait, il voulait venir. est juste : l’adverbe s’applique à la subordonnée et « en fait » appartient à la subordonnée. = je pense que finalement (,) il voulait venir (la virgule après l’adverbe est facultative. Elle sert à mettre en relief l’adverbe.
Je pense, en fait, qu’il voulait venir. cette phrase ne dit pas la même chose : « en fait » adverbe concerne ici « je pense » et non « il voulait venir ». Elle est correcte cependant, si elle correspond au sens voulu.
Je n’écrirais pas :
Je pense que, en fait, il voulait venir : pourquoi mettre une virgule avant la conjonction de subordination ?
Je pense que, en fait, il voulait venir : pourquoi mettre une virgule la conjonction de subordination ?
==> elle est après…

Ouiii!