RE: Avoir ou être ?
Bonjour à toutes et à tous,
Un problème, en apparence anodin, s’est posé pour moi en écrivant la phrase suivante : « Apprenez qu’il n’est pas un seul jour sans que j’aie appris quelque chose ».
D’une façon spontanée, presque sans réflexion tant cela me paraissait évident, j’ai employé l’auxiliaire « être » ; or un doute dans un mon esprit a affleuré, si bien que j’ai hésité avec l’auxilaire « avoir » (qui donnerait « n’ait »), que j’ai fini par écartée en mettant la phrase à l’indicatif : « Apprenez qu’il n’y a pas ». « Apprenez qu’il n’y ait pas un seul jour » apparaît alors comme fautif.
Sauf que « apprenez qu’il n’y a pas un seul jour » est tout à fait recevable, au même titre que « apprenez qu’il n’est pas un seul jour ».
Quelle serait alors la nuance entre ces deux phrases ? celle-ci aurait trait à la qualité tandis que celle-là mettrait l’accent sur la quantité ?
Je vous remercie par avance pour toute réponse.
Il y a deux questions :
D’abord la différence entre les deux formulations :
1 Apprenez qu’il n’est pas un seul jour…
2 Apprenez qu’il n’y a pas un seul jour
Il y a bien entendu nuance entre ces deux débuts de phrases, comme à chaque fois que se présente un choix entre deux façons de dire.
Il est (être)+ nom et il y a (avoir) +nom sont des formules impersonnelles qui signifient toutes les deux « il existe ».
La différence est de niveau de langue, il est + nom étant bien plus soutenu que il y a + nom.
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Le mode à choisir pour ces formules dans cette phrase :
Apprenez qu’il n’est pas / qu’il n’y a pas un seul jour sans que j’aie appris quelque chose.
Le mode de la formule impersonnelle : c’est obligatoirement un indicatif (mode du réel) car il s’agit d’un fait avéré.
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Remarque :
Dans une phrase où on aurait besoin du subjonctif pour les formules impersonnelles dont il est question ci-dessus il est + nom et il y a + nom, ce qui n’est pas le cas ici on aurait : exemples :
bien qu’il ne soit pas un seul jour….
et
bien qu’il n’y ait pas un seul jour
