RE: À peine passé(es ?) les fêtes…
Bonjour, nous savons que certains participes passés placés en début de phrase ou de proposition (comme vu, étant donné, fini, passé, excepté…) y prennent une valeur d’adverbe et à ce titre sont invariables : « Vu les circonstances… « , « Fini la rigolade ! », etc. Mais qu’en est-il si ce participe passé est lui-même précédé d’un adverbe ? Par exemple dans la phrase « À peine passé les fêtes, il se remit à étudier », faut-il bien laisser « passé » au masculin singulier (comme dans « Passé les fêtes… » ou la présence de « À peine » lui fait-il perdre le statut d’adverbe et doit-on (ou peut-on) alors écrire « À peine passées les fêtes… » (comme une simple inversion de « Les fêtes à peine passées ») ? Merci de vos avis éclairés et à bientôt…
Merci de vos réponses. En fait, il semble que les « participes passés prépositionnels » cités plus haut ne soient pas tous logés à la même enseigne. Si le dictionnaire de l’Académie spécifie bien que lorsqu’ils sont employés comme préposition (placés avant le nom), vu et excepté sont invariables, il note que dans cet utilisation, passé est « le plus souvent » laissé invariable mais cite quand même les deux exemples « Passée la mauvaise saison » et « Passé les délais ». Les deux orthographes (À peine passé les fêtes et À peine passées les fêtes) sont donc possibles, aucune des deux ne devrait pouvoir être considérée comme fautive.
