Ayant éteint les lumières, le professeur put quitter la salle
« ayant éteint les lumières » n’est pas une proposition subordonnée participiale parce qu’elle n’a pas de sujet propre et il ne s’agit pas non plus d’une subordonnée conjonctive circonstancielle puisqu’elle n’est pas introduite par une conjonction de subordination.
Du coup, quelle est sa nature ? Je suis dans le flou
ayant éteint les lumières : c’est un participe présent en apposition au sujet de la phrase.
Rappel : une proposition doit avoir un sujet propre, ici le sujet de la phrase est le professeur et le groupe verbal est apposé au professeur.
Je ne réponds pas sur les appellations grammaticales mais sur le sens.
Sous cette forme, le participe établit un lien de causalité, voulu ou non, avec la proposition principale : c’est parce qu’il a éteint les lumières que le professeur peut sortir.
Si le lien est purement chronologique, il vaut mieux privilégier une autre tournure :
– Les lumières éteintes, le professeur put quitter la salle.
– Après avoir éteint les lumières, le professeur put quitter la salle.
Dans tous les cas, la structure est la même, ce qui répondra peut-être indirectement à votre question.
ça peut être aussi l’expression d’une chronologie….
@Joëlle : Comme je le précise, si le lien est simplement chronologique, il faut recourir à d’autres formes. Cela ressort mieux au présent : « Éteignant les lumières, le professeur peut quitter la classe » n’a pas beaucoup de sens alors que « se fiant entièrement au surveillant, le professeur peut quitter la classe » en a un.
